jeudi 1 septembre 2016

Les collectivités baissent leurs aides aux familles

Les collectivités baissent leurs aides aux familles

Bon je sais, c'est démoralisant, j'en ai conscience… Ce qui du reste doit expliquer le nombre de lecteurs et lectrices du blog, mais comprenez notre dilemme, si nous occultons volontairement ce genre de nouvelle pour « faire de l’audience » nous aurons failli à notre mission, qui est de tenter de vous informer et si possible de donner des solutions ; ), notamment en prennant connaissance de nos « informations complémentaires » présentes en bas de chaque article et lié a la thématique de l'article présenté.

Merci a notre contributeur anonyme, 3 regards sur l’actu valent définitivement mieux qu’un ; )

Les coupes effectuées ces derniers mois dans les budgets des collectivités territoriales inquiètent les familles.
Prod. Numrik - Fotolia 

De nombreux départements, villes et régions ont rogné sur leurs budgets destinés aux cantines, aux transports ou aux manuels scolaires, ce qui inquiète les familles.

Cette année scolaire s’annonce particulièrement rude pour les familles d’enfants scolarisés, notamment les plus modestes. Certes, les aides de l’État ont été majorées dans certains domaines. La ministre de l’éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem a ainsi souligné lundi 29 août que « les fonds sociaux s’élèvent cette année à 49 millions, soit une augmentation de 8 millions d’euros ».

Les bourses des lycéens, qui n’avaient pas augmenté depuis 1992, ont été revalorisées de 10 %. Leur montant annuel varie désormais de 432 € pour le premier échelon à 918 € pour le sixième. Mais les bourses attribuées aux collégiens restent stables. Et l’Allocation de rentrée scolaire (ARS) versée par les Caisses d’allocations familiales (CAF) sous conditions de ressources, qui avait été revalorisée de 25 % en 2012, n’a pas été rehaussée depuis (1).

Les restrictions opérées par certains départements

Mais ce sont surtout les coupes effectuées ces derniers mois dans les budgets des collectivités territoriales qui inquiètent le plus les familles. Najat Vallaud-Belkacem a ainsi dénoncé les restrictions opérées par certains départements dirigés par des élus de droite, comme la Seine-Maritime, qui a supprimé les bourses départementales des collégiens, ou la Somme et l’Essonne, qui ont supprimé l’aide à la cantine pour les élèves du primaire, ou encore les Pyrénées-Atlantiques et le Cher, qui ont mis fin à la gratuité des transports scolaires. Ou enfin « le département le plus riche de France, les Hauts-de-Seine », qui « supprime l’aide au transport de plus de 2 000 collégiens boursiers ».

Mais d’autres collectivités dirigées par des élus de gauche ne sont pas en reste, comme le révèle la FCPE, qui publie mercredi 31 août un bilan alarmant assorti d’une carte de France pointant les cas les plus criants. « Nous sommes très inquiets des remontées que nous avons des familles après les arbitrages budgétaires des départements, des régions, des villes », souligne Liliana Moyano, présidente de la FCPE, qui a du mal à cacher sa colère.

Les collectivités locales tiennent l’État pour responsable

« Lors de la réforme territoriale, poursuit-elle, certaines régions comme Poitou-Charente et la Bretagne ont décidé du jour au lendemain de supprimer la gratuité des manuels scolaires dans les lycées. Le coût des cantines a augmenté, celui des transports a triplé dans certains endroits sans aucune progressivité. Certaines activités périscolaires sont désormais à la charge des familles. La plupart de ces mesures ont été prises au mois de mai ou pendant l’été, quasiment en catimini. Et ce ne sont pas toujours les collectivités les plus pauvres qui ont fait ce type d’arbitrage. »

De leur côté, les collectivités locales rejettent la responsabilité sur l’État. « Les départements vont se mobiliser pour dire stop au désengagement de l’État sur le RSA, les routes, l’aide à l’enfance, mais aussi les aides aux collèges, que nous ne pouvons plus assumer », menace une fois de plus l’Assemblée des départements de France, qui a décidé de lancer une campagne de mobilisation et d’alerte sur ces questions le 19 septembre.

 

Christine Legrand

(1) Son montant est de 363 € par an et par enfant pour les 6-10 ans, 383,03 € pour les 11-14 ans et 396,29 € pour les 15-18 ans.

Source : La-croix.com via Contributeur anonyme

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