lundi 2 mai 2016

[28 pages] 3e vidéo : Les réactions politiques aux révélations de 60 Minutes

[28 pages] 3e vidéo : Les réactions politiques aux révélations de 60 Minutes

Suite de notre grande série sur les 28 pages – rappel :

Évidemment, la tempête créée par l’émission 60 Minutes n’allait pas cesser avec l’émission…

Surtout avec le chantage saoudien à 750 milliards

Observez quelques réactions dans cette vidéo, principalement de Bob Graham, leader de ce combat pour la Vérité… Rappelons que c’est l’ancien gouverneur de Floride (l’équivalent du Président de la France dans l’UE donc), puis Sénateur ayant présidé la Commission sénatoriale du Renseignement, et ayant Présidé la Commission d’enquête parlementaire sur le 11 Septembre…

I. La 3e Vidéo

II. Le script de la vidéo

Voici le script de la vidéo

« Bob Graham, 11 avril 2016 » (source : YouTube)

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De 2'30 à 5'22

Bob Graham : « Il a été dit publiquement que ces 28 pages traitent des personnes qui ont financé le 11 Septembre, et pointent du doigt l'Arabie saoudite. »

Journaliste : « Quand vous lisez cette phrase du rapport de la Commission d'enquête sur le 11 Septembre : “Nous n’avons trouvé aucune preuve que le gouvernement saoudien en tant qu’institution, ou de hauts responsables saoudiens aient financé individuellement l’organisation », ne vous dites-vous pas qu'il y a de gros trous, comme des responsables saoudiens moins hauts placés, ou le gouvernement n'agissant pas en tant qu'institution ? »

Bob Graham : « Une autre chose qui rend ceci encore plus confus est que le concept d'immunité souveraine ne concerne pas que le roi, qu'on ne pourrait pas attaquer s'il faisait quelque chose de mal. L'Arabie saoudite l'a aussi utilisé concernant les organisations de charité, les fondations privées, les organisations religieuses, qui ont toutes été mises sous le parapluie de l'immunité souveraine. Ainsi, le fait de savoir où cesse le gouvernement et où commence la société saoudienne est très vaseux. »

Journaliste : « Ceci explique leurs motivations pour essayer d'obscurcir les faits, mais quelles sont les nôtres ? Pourquoi les Etats-Unis ne déclassifient-ils pas ces informations pour nous permettre de connaitre la vérité, que nos alliés étaient en fait derrière ces attaques ? »

Bob Graham : « Megan, c'est pour moi inexplicable. Il y a des raisons qui permettent de comprendre pourquoi sous l'administration Bush, on aurait voulu empêcher la publication, comme le fait qu'on avait besoin de beaucoup de renseignements et d'assistance de la part de l'Arabie saoudite après le 11 Septembre, ou que la famille Bush avait de proches relations avec la maison des Saoud depuis trois générations. Mais pourquoi l'administration Obama a-t-elle continué cette politique alors qu'il y a désormais de nombreuses preuves, et pas seulement ces 28 pages mais aussi d'autres éléments, qui impliquent les Saoudiens dans le 11 Septembre ?

Pour moi, ceci n'est pas seulement irrespectueux envers le peuple américain, qui n'est pas autorisé à disposer de la transparence sur ce qu'a fait son gouvernement en son nom, alors qu'il n'y a aucun risque de sécurité nationale. C'est aussi que j'estime que cela augmente notre vulnérabilité, parce que cela permet aux Saoudiens, qui constatent l'absence de sanctions envers eux, de continuer à financer des activités terroristes, et d'entraîner la prochaine génération de terroristes dans des mosquées et des écoles madrasas qui sont toutes financées par l'Arabie saoudite. »


« Bob Graham, 13 avril 2016 » (source : NewsMax)

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De 0:55 à 1'42

Bob Graham : « En fin de compte, je pense que les Saoudiens, compte tenu de ce qu’ils savent qu’ils ont fait le 11 Septembre, ont interprété le message de l'absence de réaction des États-Unis comme une forme d’impunité : « Nous pouvons faire tout ce que nous voulons, les Américains ne nous sanctionneront jamais ». Cela les a encouragés à continuer de soutenir ces organisations extrémistes : les madrasas, qui enseignent l'intolérance et la haine, les imams et les mosquées, qui prêchent afin d'inciter les adultes à s'engager dans le djihad, et des organisations comme ISIS (Daech) et al-Qaïda.

Journaliste : « [PAS DE RÉACTION AUX PROPOS SUR DAECH !] Une autre raison pour l'intérêt autour de tout ceci est… »

De 2'33 à 2'56

Bob Graham : « Je crois que les Saoudiens ont été au cœur du réseau qui a soutenu les 19 pirates du 11 Septembre. Pour moi, il est hautement impossible de croire que 19 personnes dont la plupart ne parlaient pas anglais, dont la plupart ne s'étaient jamais rendues aux États-Unis avant, aient pu réaliser un complot aussi compliqué sans assistance externe. »

De 3'30 à 4'22

Bob Graham : « Le FBI a réalisé une enquête avec les forces de polices locales sur cette famille (de Sarasota) après le 11 Septembre, et ils ont écrit un rapport. Le FBI a ainsi publiquement déclaré au peuple américain que ce rapport constituait une enquête complète et définitive, qui traitait de tout. Sa conclusion était qu'il n'y avait aucun lien entre cette famille et les pirates de l'air.

Mais tous les éléments qui ont été mis à la disposition des Commissions d'enquête sur le 11 Septembre ont montré qu'aucune de ces trois déclarations n'était vraie. Et pourtant, les preuves de tout ceci se trouvaient dans les documents que le FBI détenait et refusait de rendre publics pour le peuple américain. »


« Le 16 avril, le New York Times publie une révélation fracassante : – les Saoudiens menacent désormais les États-Unis » (source : NY Times)

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« L’Arabie saoudite a indiqué à l’administration Obama et aux membres du Congrès qu’elle vendra des centaines de milliards de dollars d’actifs américains détenus par le royaume si le Congrès adopte un projet de loi qui permettrait au gouvernement saoudien d'être poursuivi devant les tribunaux américains pour tout rôle joué dans les attaques du 11 Septembre 2001. […]

Adel al-Jubeir, le ministre saoudien des Affaires étrangères, a personnellement transmis le message du royaume le mois dernier lors d’un voyage à Washington, en indiquant aux parlementaires que l’Arabie saoudite serait contrainte de vendre jusqu’à 750 milliards de dollars en titres du Trésor et d’autres actifs aux États-Unis avant qu'ils ne soient mis en danger d’être gelés par les tribunaux américains. »


« Le New York Daily News est un des plus importants journaux quotidiens américains, avec un tirage supérieur à 700 000 exemplaires. Le Daily suit généralement une ligne éditoriale modérée. »

Le 17 avril 2016, il réagit à la menace saoudienne avec un titre peu tendre : « ORDURE ROYALE ! »

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« Les familles du 11/09 scandalisées par le chantage à 750 milliards de l'Arabie saoudite »

Pour aller plus loin : Vu des Etats-Unis : Riyad menace de provoquer l’effondrement de l’économie américaine (Courrier International).


« Le même jour sur CNN » (source : CNN)

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De 0'05 à la fin

Journaliste : « Mais jusqu'à la publication de ces pages, et à une transparence totale sur ce qui est arrivé, les paroles ne sont qu'une promesse vide faite aux victimes du 11 Septembre et à leurs familles.

Je suis maintenant rejoint par un acteur clé de cette controverse, Bob Graham, l'ancien gouverneur de Floride ; il a présidé la commission sénatoriale du renseignement, et coprésidé la commission d'enquête parlementaire sur le 11/09. Pourriez-vous réagir à la nouvelle de cette menace saoudienne ? »

Bob Graham : « Michael, je suis furieux, mais pas surpris. Les Saoudiens savent ce qu'ils ont fait le 11 Septembre, et ils savaient que nous savions ce qu'ils avaient fait au moins aux plus hauts niveaux du gouvernement américain. Et ils agissent ainsi parce que nous n'avons eu aucune réaction à leur complicité dans le meurtre de 3 000 Américains. Avec un sentiment d'impunité, leur laissant penser qu'ils pouvaient faire tout ce qu'ils voulaient sans sanctions. Et maintenant cette impunité s'est étendue à leurs tentatives de lobbying aux plus hauts niveaux de la Maison-Blanche et du Congrès pour empêcher leur passage devant les tribunaux dans le but de savoir s'ils étaient des co-conspirateurs – c'est scandaleux ! »

Journaliste : « Complicité, est un mot terriblement fort dans votre bouche. Mais pourquoi diable l'administration Obama est-elle en train de réaliser un lobbying pour soutenir les Saoudiens dans cette controverse ? »

Bob Graham : « Je ne peux pas répondre à cette question. J'estime qu'elle doit être posée. J'espère que cette révélation, ainsi que celle que nous avons eue plus tôt cette semaine, comme quoi le gouvernement était en train de terminer l'analyse de la possibilité de déclassifier les 28 pages, finira par motiver l'administration à changer de politique, et qu'elle dise que son premier devoir est de protéger les citoyens des États-Unis, et dans ce cas précis, les citoyens qui ont subi les pertes bouleversantes du 11/09, et pour lesquelles ils n'ont reçu aucune justice. »


« Le 11 avril 2016, réaction de Josh Earnest, Porte-parole de la Maison-Blanche » (source : YouTube)

De 46'25 à 46'54

Journaliste : « Est-ce que le Président soutient la publication de ces pages ? »

Josh Earnest : « Je ne sais pas si le Président a lu ces 28 pages. Je peux vous dire que le Président soutient fermement le fait d'être le plus transparent possible, mais il pense aussi que les responsables de la Sécurité nationale ont aussi un important rôle à jouer pour s'assurer que les secrets soient protégés si c'est nécessaire. Je ne sais donc pas si le Président a émis une opinion sur ce cas particulier, mais nous pouvons vérifier ceci.»


« Le 12 avril 2016… » (source : YouTube)

De 27'04 à 27'11

Journaliste : « À quel point le Président s'intéresse-t-il à la déclassification de ces 28 pages du rapport conjoint sur le 11 Septembre ? »

De 28'09 à 28'12

Josh Earnest : « Je ne peux pas vous dire si le Président a ou n'a pas lu ces 28 pages… »

De 28'30 à 28'53

Journaliste : « Vous avez dit que vous ne pouviez pas me dire s'il les avait lues. Lui a-t-on demandé ? Lui avez-vous demandé en personne ? Y a-t-il jeté un coup d'oeil ? Cela fait la Une actuellement… Il est pourtant inlassablement curieux. J'imagine qu'il y a accès, donc il les a probablement vues, non ? »

Josh Earnest : « Je… – Je ne sais pas s'il l'a fait ou non…

Vous n'avez pas eu l'occasion de lui demander ?

Je ne lui ai rien demandé à propos de ceci. »

Journaliste : « J'apprécierais si vous aviez l'occasion, j'aimerais vraiment savoir… »

Josh Earnest : « J'ai une longue liste de questions pour lui aujourd'hui… (Rires) »


« Le 14 avril 2016… » (source : YouTube)

De 45'16 à 45'40

Journaliste : « Sur votre liste, vous aviez les 28 pages du rapport sur le 11 Septembre – vous avez dit dans les deux derniers jours que vous n'aviez jamais demandé au Président s'il avait lu ou demandé à lire ces pages. Vous êtes-vous depuis lors renseigné sur ceci ? »

Josh Earnest : « Je n'en ai pas parlé avec lui. »

Journaliste : « Allez-vous le faire, ou y a-t-il des raisons pour que vous ne le fassiez pas ? »

Josh Earnest : « Je vais voir si je peux obtenir plus d'informations là-dessus. Cela n'a simplement pas fait partie des choses dont j'ai parlé avec lui. »


« Le 18 avril 2016… » (source : YouTube)

De 20'25 à 20'40

Journaliste : « Reparlons des 28 pages du rapport sur le 11 Septembre. Vous avez dit la semaine passée que vous vous renseigneriez afin de savoir si le Président avait lu ces pages. Je me demande si vous avez pu obtenir une réponse, et s'il soutient la publication de ces pages ? »

Josh Earnest : « Je ne sais pas s'il a lu ces pages ou non. »

De 21'10 à 23'30

Journaliste : « Quelle est votre réponse aux familles du 11 Septembre qui estiment que, en s'opposant au projet de loi Schumer-Cornyn [pour poursuivre des États terroristes], l’administration se range aux côtés de l’Arabie saoudite et non pas des victimes ? »

Josh Earnest : « Eh bien, nos préoccupations au sujet de cette loi ne sont pas liées à son impact sur notre relation avec un pays en particulier. En fait, notre préoccupation concerne un principe important du droit international. La notion d’immunité souveraine est en jeu et ceci fait partie des choses qui ont des conséquences plus importantes pour les États-Unis que pour tout autre pays.

La préoccupation que nous avons est simplement ceci : cela pourrait soumettre les États-Unis et nos contribuables et les membres de nos services et nos diplomates à des risques importants si d’autres pays devaient adopter une loi similaire. Permettez-moi de vous donner un exemple. De toute évidence, les États-Unis sont impliqués chaque jour dans une grande variété d'opérations de secours humanitaires dans plusieurs pays à travers le monde.

Si certaines personnes étaient mécontentes de la façon dont les opérations de secours humanitaires ont été menées, vous pouvez imaginer que quelqu’un dans un pays lointain pourrait déposer une plainte contre les États-Unis pour nos opérations de secours humanitaires.

Cela, encore une fois, pourrait mettre les États-Unis et nos contribuables en risque. Cela pourrait aussi mettre en risque les membres individuels des services américains qui sont aussi souvent impliqués dans ces opérations humanitaires à risque. Voilà pourquoi ce principe de l’immunité souveraine est d’une importance cruciale. Il permet aux pays de résoudre leurs différends par la voie diplomatique et non par les tribunaux dans un ou l'autre pays.

Nous continuons à croire que les préoccupations que nous avons avec l’Arabie saoudite peuvent être traitées par la voie diplomatique. Bien sûr, ils sont un important partenaire de lutte contre le terrorisme aux États-Unis.

Il y a plusieurs domaines dans lesquels nous travaillons en étroite collaboration – d'essayer de résoudre la situation en Syrie jusqu'à affaiblir et finalement détruire Daech, de la lutte contre al-Qaïda au Yémen à la lutte contre les actions malveillantes de l’Iran dans la région. Ce sont tous les domaines où les États-Unis et l’Arabie saoudite travaillent efficacement ensemble d’une manière qui fait avancer nos intérêts communs. »

Petit aparté : « Opérations humanitaires américaines “à risque” ? »

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Vietnam : Petite fille brulée au napalm

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Bombe en Afghanistan

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Hôpital de Kunduz, Afghanistan

Images de torture en Irak

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De 28'41 à 30'06

Josh Earnest : « Et depuis le 11 Septembre, nous avons vu une sincère préoccupation de la part des Saoudiens à lutter contre ceux qui cherchent à propager des idéologies extrémistes. Nous reconnaissons, et désormais, les Saoudiens le reconnaissent aussi, à quel point elles sont dangereuses. Et les États-Unis et l’Arabie saoudite travaillent maintenant ensemble pour contrer ceux qui cherchent à faire progresser ces idéologies. Et nous le faisons d’une manière qui démontre la capacité de nos deux nations à coopérer, en particulier sur les questions qui sont importantes pour la sécurité nationale des citoyens de nos deux pays. »

Journaliste : « Les Saoudiens ont menacé de vendre des centaines de milliards d’actifs américains si la loi était adoptée. Est-ce que le Président va répondre à ceci ? »

Josh Earnest : « Je ne sais pas si que cette question va venir dans leurs réunions, en partie parce que je suis convaincu que les Saoudiens reconnaissent, tout autant que nous le faisons, notre intérêt commun à préserver la stabilité du système financier international. »

Journaliste : « Mais l’administration – je veux dire, quelle est la réponse à cette menace ? »

Josh Earnest : « Eh bien, encore une fois, je me sens confiant en vous disant que les Saoudiens reconnaissent l’intérêt commun que les États-Unis et l’Arabie saoudite ont à protéger la stabilité du système financier international. »

Journaliste : « L'administration ne prend pas en compte cette menace ? »

Josh Earnest : « Je pense que j'ai été assez clair en répondant à votre question. »

De 27'22 à 27'47

Journaliste : « Je souhaiterais revenir à l’Arabie saoudite. Est-ce que le Président posera son veto à la loi permettant aux proches des victimes du 11 Septembre qui poursuivraient le gouvernement saoudien ou d’autres entités étrangères qui seraient directement impliquées dans les attaques du 11 Septembre ? »

Josh Earnest : « Eh bien, Suzanne, étant donné la longue liste des préoccupations que j’ai exprimées à propos du recul de ce principe fondamental du droit international, il est difficile d’imaginer un scénario dans lequel le Président signerait le projet de loi tel qu’il est actuellement rédigé. »

Sources officielles : Maison Blanche, 11/04, Maison Blanche, 12/04, Maison Blanche, 14/04, Maison Blanche, 18/04.


« Le 18 avril 2016, Obama réagit à la polémique sur les 28 pages » (source : CBS News)

De 01'40 à 3'40

Journaliste : « Venons-en à un sujet qui est actuellement dans les nouvelles, les 28 pages du rapport sur le 11 Septembre. Les avez-vous lues ? »

Barack Obama : « Vous savez, j'ai une idée de ce qu'il y a dedans. Mais la déclassification est un processus que nous menons en général avec la communauté du renseignement et Jim Clapper, notre Directeur du renseignement national, est en train de s'en occuper pour s'assurer qu'un élément publié ne va pas compromettre un important intérêt de sécurité nationale des États-Unis.

Il y a des tonnes d'informations qui apparaissent constamment. Certaines d’entre elles sont brutes et non vérifiées. Certains d’entre elles sont… »

Journaliste : « Et certaines peuvent être dans les 28 pages…. »

Barack Obama : « Et une partie d'elles peuvent être dans les 28 pages. Je n'en sais rien. Mais le point est qu'il est important qu’il y ait un processus ordonné où nous évaluons cela, parce que ce qui peut finir par arriver est que vous déversiez sur le public tout un tas de choses dont personne ne sait à quel point elles sont crédibles, si elles ont été vérifiées ou non, et que cela finisse par créer des problèmes. »

Journaliste : « Mais le souci, c'est que cela dure depuis longtemps ! »

Barack Obama : « Eh oui. »

Journaliste : « Depuis très longtemps ! »

Barack Obama : « Ce que je reconnais, et nous espérons que ce processus va désormais aboutir assez rapidement. »

Journaliste : « Et que pensez-vous de ce projet de loi au Congrès qui va permettre aux familles de poursuivre le gouvernement saoudien [pour terrorisme] et d’autres gouvernements dans d'autres circonstances ? »

Barack Obama : « Exactement. J'y suis opposé à cause de cette deuxième partie de votre phrase, et que ce n'est pas seulement une question bilatérale États-Unis – Arabie saoudite. Cela concerne la façon générale dont les États-Unis gèrent leurs interactions avec d’autres pays. Si nous accordons la possibilité que les particuliers et les États-Unis puissent commencer à systématiquement poursuivre d’autres gouvernements, nous ouvrons alors la voie à ce que les États-Unis puissent être continuellement poursuivis par des particuliers dans d’autres pays. »


Le meilleur pour la fin :

« Après les attentats de janvier 2015, le sénateur Bob Graham avait souhaité prévenir les Français dans le Figaro, le 2 février 2015 » (source : Le Figaro)

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Bob Graham : « Ce rapport montre la participation directe du gouvernement saoudien dans le financement du 11 Septembre. Nous savons au moins que plusieurs des 19 kamikazes ont reçu le soutien financier de plusieurs entités saoudiennes, y compris du gouvernement. Le fait de savoir si les autres ont été soutenus aussi par l’Arabie saoudite n’est pas clair, car cette information a été cachée au peuple américain. On nous dit que cela ne peut être fait pour des raisons de sécurité nationale, mais c’est exactement le contraire.

Publier est important précisément pour notre sécurité nationale. Les Saoudiens savent ce qu’ils ont fait, ils savent que nous savons. La vraie question est la manière dont ils interprètent notre réponse. Pour moi, nous avons montré que quoi qu’ils fassent, il y aurait impunité. Ils ont donc continué à soutenir al-Qaida, puis plus récemment dans l’appui économique et idéologique à l’État islamique.

C’est notre refus de regarder en face la vérité qui a créé la nouvelle vague d’extrémisme qui a frappé Paris. »

« Georges W. Bush annonce la fin des opérations spéciales en Irak » (source : YouTube)

De 11'45 à 12'48

Georges W. Bush : « La libération de l’Irak est une avancée cruciale dans la campagne contre le terrorisme. Nous avons supprimé un allié d'al-Qaïda et coupé une source de financement du terrorisme. Et une chose est certaine : aucun réseau terroriste n'obtiendra d'armes de destruction massive du régime irakien, parce que le régime a disparu. »

De 13'37 à 14'58

Georges W. Bush : « Notre guerre contre le terrorisme se poursuit selon les principes que j’ai clairement énoncés à tous. Toute personne impliquée dans la perpétration ou la planification d'attaques terroristes contre le peuple américain devient un ennemi de ce pays et une cible de la justice américaine. Toute personne, organisation ou gouvernement qui soutient, protège ou abrite des terroristes est complice de l’assassinat d'innocents et tout aussi coupables des crimes terroristes. Tout régime criminel qui a des liens avec des groupes terroristes et cherche ou possède des armes de destruction massive est un grave danger pour le monde civilisé et aura affaire à nous. »


« Georges W. Bush : Mission accomplished » (source : YouTube)

De 0’36 à 0’39


« John Guandolo, ancien agent du FBI ayant travaillé sur le 11-Septembre et sur des dossiers liés à al-Qaïda »

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« L’ambassadeur saoudien Bandar finança deux des pirates de l’air du 11 Septembre à travers un tiers. Il devrait être traité comme un suspect terroriste, tout comme le devraient être d’autres membres de l’élite saoudienne, dont le gouvernement américain sait qu’ils financent actuellement le jihad mondial. »


« Le 13 septembre 2001, le Prince Bandar est reçu sur le balcon Truman de la Maison-Blanche par George W. Bush, Dick Cheney et Condoleezza Rice – probablement pour aider des Saoudiens à fuir les États-Unis… »

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« Farenheit 911 » (source : Vimeo)

De 20'05 à 20'38
De 21'05 à 21'29
De 22'53 à 23'00


« Le danger, ce n’est pas ce qu’on ignore, c’est ce que l’on tient pour certain et qui ne l’est pas. » [Mark Twain]

« Tout chef sera un détestable tyran si on le laisse faire. » [Émile-Auguste Chartier dit Alain].

« On avait parfaitement compris, longtemps avant George Orwell, qu’il fallait réprimer la mémoire. Et pas seulement la mémoire, mais aussi la conscience de ce qui se passe sous nos yeux, car, si la population comprend ce qu’on est en train de faire en son nom, il est probable qu’elle ne le permettra pas. C’est la raison principale de la propagande. » [Noam Chomsky]

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