samedi 23 mai 2015

Politique Africaine De François Hollande : Corruption Via Mafia Corse!


•CORRUPTION : IBK, un symbole de la politique africaine de Hollande sous le regard des juges anti-corruption (Un dossier de Médiapart)

source : nrgui.com

«IBK » n’est pas qu’un président. C’est un symbole. Celui de la politique africaine de François Hollande, de la guerre qu’il a menée au Mali, de la lutte contre le terrorisme et des relations renouvelées que le président français jurait vouloir construire avec l’Afrique. Les dernières révélations de Mediapart sur les liens intimes entre le chef d’État malien, Ibrahim Boubacar Keita, dit IBK, et le « parrain des parrains », le Corse Michel Tomi, sont dévastatrices pour le récit qu’a cherché à construire l’Élysée. 

Michel Tomi admirateur de François Hollande!


Les écoutes téléphoniques menées dans le cadre d’une enquête en France sur l’empire Tomi révèlent en effet un vaste système de largesses en tout genre mis en place par Michel Tomi au profit d’IBK et, dans une moindre mesure, d’Ali Bongo : croisières sur un yacht, voyages en jets privés, séjours dans les plus grands palaces parisiens, transport en limousines, achats de costumes de luxe, de voitures, de lunettes, soins médicaux réglés rubis sur l’ongle.
Vendredi 22 mai, au sortir d'une réunion publique, IBK a évoqué au Mali les révélations de Mediapart, selon RFI : « Je l'ai toujours dit, on peut essayer de déstabiliser un homme, mais si cet homme a la foi, si cet homme a le soutien de ceux qui le connaissent et qui croient en lui, c’est peine perdue. Tel je suis, aux mains de Dieu et aux mains des miens. Nous ne sommes pas des naïfs et je suis un homme heureux aujourd’hui. »
Ibrahim Boubakar Keita, c’est le chef d’État africain que François Hollande a si souvent reçu à l’Élysée, dont il a salué la victoire en 2013 en se rendant à sa cérémonie d’investiture, et qui était au premier rang de la manifestation du 11 janvier à Paris, après les attentats contre Charlie Hebdo et l’hyper casher de la Porte de Vincennes. 
Quand il est élu, en août 2013, quelques mois après la guerre lancée par la France au Mali, les autorités françaises ne tarissent pas d’éloges. Dans un communiqué, le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, parle de « renaissance » pour le Mali. « Il est très rare qu’un pays naisse deux fois. C’est le cas du Mali qui, menacé dans son existence même par la barbarie terroriste il y a sept mois, a su trouver les forces pour élire dimanche dans le calme et la sécurité retrouvés son nouveau président de la République », écrit-il. 
Quelques semaines plus tard, François Hollande est le seul chef d’État occidental à se rendre à la« cérémonie d’investiture internationale » d’IBK. Il est venu avec quatre ministres (affaires étrangères, défense, développement et francophonie), une délégation de parlementaires et même Harlem Désir, le premier secrétaire du PS de l’époque. Le président français y prononce un discours, avant l’Ivoirien Alassane Ouattara, le Tchadien Idriss Déby et bien sûr Keita. Les quatre chefs d’État participeront ensuite à une conférence de presse commune. Hollande s’enflamme : « Aujourd’hui, le Mali a pris son destin en main. Il a choisi son Président, un bon, un grand Président. » Dans l’assistance, un certain Michel Tomi,« dans un coin, pour ne pas se faire remarquer », comme l’a raconté Le Monde.
Lors de l’Assemblée générale de l’ONU le 24 septembre 2013, François Hollande insiste encore sur le « symbole » IBK : « Je veux saluer ici le nouveau président du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, qui témoigne d’une grande victoire de l’Afrique de l’Ouest contre le terrorisme. » Même chose un an plus tard, pour l’ouverture du Sommet de la francophonie : « Au Mali, le Président Keita l’a rappelé. Nous avons montré que nous pouvions vaincre, vaincre le terrorisme, vaincre le fondamentalisme, vaincre la barbarie qui s’en prend d’abord toujours aux femmes, puis ensuite fait régner son ordre qui est en fait le plus grand des désordres. Nous avons montré que nous pouvions lutter pour que la réconciliation vienne après la guerre. Nous avons aussi montré que la France pouvait être au service de la sécurité de l’Afrique. »
Et en janvier dernier, c’est Manuel Valls qui rend hommage à IBK, lors de son discours à l’Assemblée nationale post-attentats : « Et quelle belle image de voir dimanche dernier, coude-à-coude le chef de l’État, des chefs de gouvernement, le président de la République et le président malien, Ibrahim Boubacar Keita. Là aussi c’était la meilleure des réponses pour dire que nous ne menons pas une guerre de religion, mais que nous menons, oui, un combat pour la tolérance, la laïcité, la démocratie, la liberté et les États souverains, ce que les peuples doivent se choisir. » 
Cela fait pourtant plus d’un an que « IBK » est incidemment écouté par la justice française, et que Le Monde a révélé l'enquête judiciaire visant le Corse Michel Tomi. Dans un entretien à Jeune Afrique de mai 2014, IBK dément les liens financiers, pas son amitié pour le « parrain des parrains » : « Oui. Je le considère comme un frère. [...] Michel Tomi est resté mon ami. Mais jamais, au grand jamais, il n'a été question d'argent entre nous. » 
Médiapart


IBK a toujours cultivé des liens avec le PS français et l’Internationale socialiste

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