mercredi 2 juillet 2014

François Hollande Encore À Genoux Devant Netanyahu Jusqu'où Descendra T Il?

La défense des palestiniens était un marqueur de la gauche française, mais ça c'était avant!



Monsieur le Président Hollande, (Ce billet est la copie du mail envoyé sur le site de la Présidence)


 Il est scandaleux que vous n'émettiez de protestations émues que lorsque ce sont de jeunes juifs israéliens qui sont tués et pas quand ce sont de jeunes palestiniens.


Votre attitude n'est pas conforme à la Constitution française qui repose, elle, sur une conception universaliste de l'humain.

Depuis 2000, une centaine d'enfants et de jeunes mineurs palestiniens ont été tués, en moyenne chaque année. On ne vous a pas entendu.


Les officines qui défendent, en France, les intérêts de l’extrême droite raciste israélienne, sont courtisées par les gouvernements successifs socialistes ou UMP, et elles pénètrent les institutions publiques en violation de l'éthique, du respect du Droit, et parfois, en violation de la laïcité.


Un pays étranger institutionnellement raciste et qui viole avec constance le Droit international et les Droits humains n'a pas à être courtisé par le personnel politique français.


Tous ces jeunes, juifs israéliens ou palestiniens, meurent du racisme et de la lâcheté de l'extrême droite israélienne, mais aussi du racisme et de la lâcheté des politiques et des grands médias français qui ne condamnent que rarement et avec une prudence et une modération extrême, les crimes pourtant ignobles de l'état d'Israël.


Je vous prie d'agréer l'expression de mon très grand respect pour la fonction de Président de la République.




 Que François Hol­lande condamne l’assassinat des trois jeunes est par­fai­tement normal. Qu’il n’ait pas eu un mot sur les vic­times pales­ti­niennes est lamen­table



Cet aplatissement de la France est mal­heu­reu­sement dans la ligne des réac­tions exprimées depuis le 12 juin qui ava­lisent la lecture israé­lienne de l’événement. Il y a là un grave man­quement. Plus de 1500 enfants pales­ti­niens ont été tués par les forces d’occupation israé­liennes depuis 2000 et, au mieux, nos gou­ver­nants n’ont trouvé que le mot « déplorer » pour qua­lifier ces der­niers assassinats.

Appa­remment, pour les auto­rités fran­çaises la question « à qui profite le crime ? » ne se pose pas. Elle est pourtant incon­tour­nable : depuis le début Neta­nyahou se sent autorisé à toutes les exac­tions au nom de la lutte contre le « ter­ro­risme inter­na­tional ». Il va, si rien n’est fait pour s’y opposer, s’enfoncer un peu plus dans cette spirale mor­tifère, lui qui déclare que les auteurs de l’assassinat sont des « animaux à forme humaine ». Écœu­rante déshu­ma­ni­sation de l’autre qui ne peut mener qu’à tou­jours plus de barbarie.

Le bilan de la punition col­lective infligée, depuis le 12 Juin, à la popu­lation pales­ti­nienne est déjà très lourd. Neta­nyahou nous avertit que ce ne sont que des pré­li­mi­naires et promet encore plus de sang et de larmes. Avec l’objectif constant de casser l’entente nationale pales­ti­nienne récemment réa­lisée et d’écarter pour long­temps toute solution poli­tique en des­serrant les pres­sions inter­na­tio­nales. . Aujourd’hui le résultat est là et le pire menace alors que la région s’enfonce dans le chaos. La popu­lation pales­ti­nienne ne doit pas être laissée à la merci de ceux qui appellent au meurtre. Nous appelons la France à inter­venir en urgence à tous niveaux, y compris au Conseil de sécurité, pour empêcher le pire et assurer la pro­tection du peuple palestinien.

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