mardi 29 avril 2014

Poutine : Vladimir Mon Amour!

Pourquoi on l'aime? Simplement parce qu'il vous "fait ch..."! (Juste pour vous emmerder)


Vladimir Poutine,  lèvres au naturel sans collagène injecté

Cette Russie qui aime Poutine


Ils sont chefs d’entreprise, retraités, prêtres, médecins, intellectuels ou artistes et ils défendent leur Président envers et contre tous. Mais qui sont ces Russes qui plébiscitent Vladimir Poutine ?

N’en déplaise à ses ­détracteurs qui le décrivent comme botoxé, ringardisé, agrippé au pouvoir malgré une contestation croissante de sa légitimité, Vladimir Poutine a toujours le vent en poupe. L’année 2013 a été bonne pour le président russe, qui a enregistré un certain nombre de victoires, nationales et internationales, symboliques ou réelles. ­

Sa cote de popularité reste au beau fixe.


Même les dauphins sont amis de Vlad

Pour beaucoup, Vladimir Vladimirovitch est celui qui pourvoit aux besoins de ses concitoyens ; il est craint par les autres dirigeants, il est sur tous les fronts, il se confond avec le pays qu’il ­incarne, et entretient un rapport de complicité secrète avec le peuple. «Notre peuple a besoin d’une main de fer, comme le prouve notre histoire, explique Vladimir Barychov, un radiologue de 34 ans. Tous les grands bonds de développement ont été le fait de personnages forts comme Pierre Ier, qui a modernisé une Russie arriérée, ou Staline, qui a industrialisé un pays en ruine, en proie à la famine.»


Quand l'oncle Poutine plait à "chasse pèche nature et traditions"



Père Fiodor, jeune prêtre dans une église située au centre de Moscou, ne dit pas autre chose: «Pour notre peuple, l’idée de démocratie, de libéralisme, est étrangère, alors que nous comprenons l’idée de la concentration des pouvoirs. ­Notre peuple aime que le pouvoir soit entre les mains d’un individu ou d’un petit groupe.» Dans l’imagerie populaire, Poutine protège les faibles, redistribue les richesses et châtie les malfaiteurs. Dans un pays saigné à blanc par les oligarques qui manipulaient un Eltsine corrompu et alcoolique, il s’est lancé dans une croisade ouverte contre les nouveaux milliardaires russes, grands ­patrons industriels et financiers. L’arrestation et l’emprisonnement, en 2003, de Mikhaïl Khodorkovski (il vient d’être ­libéré après avoir purgé une peine de dix ans pour évasion fiscale à grande échelle, entre autres), à la tête de l’empire pétrolier Ioukos, fut l’emblème de la lutte du nouveau chef du Kremlin pour la récupération des richesses naturelles dont la rente fuyait irrésistiblement à l’étranger.


Vladimir est un écologiste convaincu les animaux lui rendent bien!

«Eltsine s’était entouré d’oligarques qui pompaient le pays sans payer d’impôts, poursuit Barychov. L’argent que Khodorkovski sortait du pays via ses manigances ne se retrouvait pas dans les caisses publiques. Ces volumes volés étaient tellement ­importants qu’ils représentaient un danger pour la sécurité de la Russie.» Chef de service dans un hôpital au sud de la capitale, le ­radiologue est convaincu qu’il existe un lien direct entre l’arrestation de ­Khodorkovksi — et, plus généralement, la mise au pas des oligarques — et l’augmentation des salaires des enseignants et des médecins.

«Le pays se développe. La démographie se redresse. J’ai un bon salaire, j’ai touché une prime à l’enfant et cette stabilité m’a poussé à en avoir un deuxième», conclut ­Barychov, tellement reconnaissant à Poutine qu’il est encarté Russie unie, le parti du pouvoir.

Le redressement de l’économie russe, ­ravagée par la crise de 1998, a commencé avant l’apparition de Vladimir Poutine, mais c’est à lui que l’on attribue l’essor économique des années 2000.


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