lundi 26 août 2013

Armes Chimiques En Syrie : Et Si On Nous Mentait Encore

Les Présidents passent, l' atlantisme reste


Dans l’est de Damas est évoqué une intoxication au gaz sarin, mais l’ONU a du mal à vérifier. 

Stephen Johnson, expert en armes chimiques qui travaille à Londres, a examiné plusieurs vidéos montrant des victimes présumées. 


Attaque chimique en Syrie : les doutes d'un expert par euronews-fr


“Il y a des scènes qui semblent un peu hyper-réalistes, presque comme si elles étaient jouées, explique-t-il. 


Cela ne veut pas dire qu’elles sont fausses, mais cela peut semer le doute. Certaines personnes ont de l‘écume à la bouche qui paraît trop blanche, trop pure, et pas épaisse, sanglante ou plus jaune, comme on peut le voir quand il y a une blessure interne”. Le doute peut donc exister, mais il n’est pas avéré. La communauté internationale aura du mal à trancher. “A ce stade, ajoute l’expert britannique, tout le monde veut une réponse positive ou négative. Mais il est trop tôt pour tirer une conclusion de ces vidéos”.





Une vidéo choc tournée en Syrie montre de la façon la plus claire possible, des mercenaires, entrain de charger un canon, avec une bonbonne de substances chimiques. On remarquera que les terroristes utilisent un système de mise à feu à distance censé les protéger des gaz qui s’échapperaient lors du départ de l’obus chimique. Justement, on peut voir l’artificier actionner le dispositif de mise à feu puis s’éloigner en courant. Et même après le tir on ne voit aucun de ces criminels revenir rapidement vers le canon. Pour rappel, en mai 2013, à la Radio-Télévision suisse-italienne (RSI), Carla Del Ponte, membre, on ne peut plus crédible de la commission d’enquête sur la Syrie dépendant du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, a fait une déclaration fracassante qui n’était pas du goût des puissances occidentales qui interviennent directement en Syrie. "Nous disposons de témoignages sur l’utilisation d’armes chimiques en particulier le gaz sarin. Pas de la part du gouvernement, mais des opposants", a affirmé l’ex-procureure générale du Tribunal pénal international pour les crimes commis en ex-Yougoslavie (TPIY). 

Tollé général, quelques heures après, l’ONU dément, officiellement, les propos de Del Ponte. Qu’est-ce qui pousserait une dame de l’envergure, de l’expérience et de la crédibilité de Mme Del Ponte à sortir des propos sans fondements ?



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