mardi 11 juin 2013

L' Occident Condamné à Espérer Le Printemps Chinois

Tout le monde fut surpris du printemps arabe. Une simple étincelle si j'ose m'exprimer ainsi. L'immolation d'un petit commerçant arrêté par la police. On appel cela l'effet papillon. 
Pour la Chine on ne sait jamais. Un soulèvement pourrait venir d'un simple petit incident.


Quand il est affirmé un peu vite  que tout les dissidents sont en prison ou en exil ; il n'est question que des dissidents avérés. Il y en a peut-être des millions qui se taisent et qui attendent la moindre occasion pour se soulever en masse !

Peut-être qu'en juin 2014 un billet sera publié avec pour titre : " la Chine se soulève et se démocratise qui l'aurait cru il y encore une année?"

Le fiasco d' Obama


Le tête-à-tête, le 8 juin en Californie, entre Obama et le Président chinois Xi Jinping aura été un fiasco américain. Obama, fidèle à une longue tradition de naïveté culturelle, avait cru qu'il pourrait créer une relation personnelle avec son homologue chinois et que sa bonne volonté serait forcément récompensée. Lourde erreur dans l'analyse qui n'est pas sans rappeler un discours d'Obama au Caire, il y a quatre ans, quand le Président américain tendit une main ouverte aux islamistes et aux dirigeants iraniens.

Les dirigeants chinois, pas plus qu'islamistes, ne partagent les valeurs occidentales du dialogue, de la négociation et du compromis. Xi Jinping a déjà publiquement fait savoir que ces valeurs occidentales n'étaient pas universelles et certainement pas chinoises. Le Parti communiste chinois ne poursuit qu'un seul objectif, rester éternellement au pouvoir dans une Chine toujours plus puissante. Pour y parvenir, tous les stratagèmes sont bons, y compris le vol de la propriété intellectuelle des Occidentaux, les menaces militaires contre Taïwan, l'Inde et le Japon, la corruption comme système de gouvernement à l'intérieur et à l'extérieur de la Chine. La rencontre avec Obama ne pouvait qu'illustrer le malentendu culturel. Ce qui n'est pas rassurant. Car il n'existe en ce moment aucun lieu, aucun moyen de gérer ni de résoudre un quelconque conflit qui irait s'aggravant entre la Chine et l'Occident.

Et l'Occident serait tout aussi désemparé si le Parti communiste chinois s'effondrait. Cette hypothèse est-elle envisageable ? Oui, bien entendu. Mais le Parti ne disparaîtra pas sous les assauts d'une poignée de dissidents démocrates, presque tous en prison ou en exil. Le Parti ne disparaîtrait que s'il se retrouvait soudain incapable d'acheter la loyauté des gouverneurs de province, des maires des grandes ville, des dirigeants de l'armée, des grands entrepreneurs - et de leurs complices hors de Chine. On entend souvent que le pouvoir du Parti est indexé sur le taux de croissance chinois : certes, mais parce que la croissance procure aux dirigeants les moyens d'acheter l'allégeance de ses sujets.

Obama humilié, dans les choux chinois - Contrepoints | Contrepoints

1 commentaire:

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