mardi 18 juin 2013

François Hollande a Montré le Capital de la Bonne Désespérance


La stratégie du dos rond

Hollande pioche des mesurettes symboliques dans les propositions de ses conseillers, et fait le dos rond en espérant que la France sortira de la crise en étant tirée par la croissance de l'Allemagne et des Etats Unis. Après la pluie, le beau temps, ma brave dame... 
N'espérez rien pour les 4 ans à venir, si ce n'est une augmentation des taxes, impôts et finalement diminution des prestations en tout genre (la désindexation étant la première étape).


Impossible de faire la relation entre "François Hollande" et "le Président de la République". Il y a une barrière difficile à franchir. 

Quand (par accident !) je le vois à la télévision , je me dis: 

"non, c'est impossible, le VRAI va arriver"......et "le VRAI" n'arrive pas......reste le vide...




L’impression générale ? Une nouvelle séquence de la boîte à outils.




Le point majeur de cette intervention, le seul qui mérite d’être finalement retenu, est que nous avons assisté à deux heures d’une émission totalement dédiée à l’économie et que le mot « euro » n’a pas été prononcé. C’est-à-dire que la notion de « monnaie » qui représente au moins 50% des effets macroéconomiques n’est même pas abordée.

Les mots « EURO » et « BCE » n’ont pas été prononcés. L’analyse est dès lors totalement viciée à la base. Il ne nous reste que des bribes de ce à quoi pourrait ressembler une politique économique. 





Hare Krishna

Étrange séquence cinématographique. Tout s’est passé comme si deux discours coexistaient sans jamais se rencontrer. Les questions aussi rapides que précises du journaliste qui avait peine à placer deux mots étaient contrebalancées par les longues périodes du président de la République qui voulait sincèrement faire œuvre de pédagogie, mais noyait allègrement tous les poissons du marécage français. Égrenant pour la énième fois les contrats de génération, la flexi-sécurité  et autres débuts de réforme, il n’a pas avancé d’un iota sur la manière de s’attaquer vigoureusement et efficacement au chômage et à la dette. Sauf à répéter comme un mantra digne de la secte Hare Krishna que la courbe du chômage allait s’inverser fin 2013. Croix de bois, croix de fer, si je mens, je reste aux affaires.

A chaque fois, il dit qu’il allait diminuer les dépenses publiques, qu’il va le faire, mais en fait, au mieux, il avoue que pour le moment, il est juste à l’équilibre des effectifs. Il annonce quand même 14 milliards d’euros d’économies en 2014. Où les prendra-t-il ? De quelle manière ? Au fond, Hollande est un digne disciple de Cocteau : « Puisque ces mystères nous dépassent, feignons de les organiser ».


 Une simple crise cyclique


Nous sommes actuellement dans une situation de statu quo qui fige totalement le pays. Aucune mesure proposée ne peut permettre un résultat à la hauteur des enjeux.  Le seul point sur lequel peut se reposer le président est la probable poursuite de grands plans de relance aux Etats-Unis, au Japon, au Royaume Uni qui profiteront à la zone euro et à la France.

Le président semble croire sincèrement que nous traversons une simple crise cyclique, c’est ce qui ressort de son intervention, et c’est bien la notre problème.



François Hollande dans Capital : pas convaincant


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