samedi 4 mai 2013

François Hollande Veut l' Entreprise Au Coeur de l' École : C'ÉTAIT DANS SON PROGRAMME ?



L'oligarchie financière a trouvé un homme de main efficace en la personne du boutiquier de l’Élysée. Les français commencent à comprendre enfin que lorsque le candidat s'exprimait sur l’École, loin de renforcer l’École républicaine, il voulait l'assujettir au libéralisme et formater chaque élève en adorateur du marché.  Vincent Peillon n'est qu'un paravent utile pour masquer la réalité de l'entreprise.
L'action hollandaise dévoile toute sa cohérence libérale par ses attaques  sournoises des piliers de la République.


Le Pépère, complice, nous prépare l"horreur économique" : un peuple composé, non plus de gens, mais de boîtes à traiter les informations pour maximiser leur intérêt à court terme, de robots producteurs-consommateurs de biens, qui n'ont pas le temps de réfléchir, et qui votent sagement et rituellement pour une pseudo-alternance entre des partis identiquement conservateurs, mais avec des étiquettes différentes. Surtout, ne plus être entraîné à penser, à prendre de la hauteur (mauvais, ça, l'Histoire, les Sciences sociales), mais à croire que seule l'entreprise crée des richesses.

 Voilà ce à quoi doit aboutir l'école, selon la directive n°13 sur l'éducation de l'OCDE. Mais, pour ne pas énerver les parents, il ne faut pas diminuer la quantité de cours : il suffit d'en diminuer la qualité...ça ne se voit pas.

Même le vocable "pigeons" est une tromperie : loin d'être les victimes, se sont au contraire des profiteurs du système économique actuel qui souhaitent (je cite un ancien patron de mon coin qui est parti avec la caisse en laissant sans travail tous ses ouvriers) "que des cars amènent les salariés quant il y en a besoin, et les remportent le travail accompli".
On comprend que, pour ceux-là, il vaut mieux que l'école cesse d'être un outil d'émancipation...

La propagande libérale n’a pas sa place dans les établissements scolaires. Va-t-on bientôt nous demander de remplacer le triptyque républicain « Liberté, Egalité, Fraternité » du fronton des écoles par « Performance, Concurrence, Compétition ». Tout le monde se rappelle de ces propos de Nicolas Sarkozy : « l’instituteur ne pourra jamais remplacer le prêtre ou le pasteur dans la transmission des valeurs ». François Hollande songerait-il à reprendre cette citation à son compte en remplaçant le prêtre par le patron ?

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