mercredi 6 février 2013

Syndicalisme Gouvernemental : Ils ne savent plus ce qu'est un licenciement boursier


TIÉDEUR OU TRAHISON DES SYNDICATS ?


Les organisations syndicales semblent avoir changé de pied sur les licenciements boursiers. Gêné par la question de la définition du terme, Colin Rick, qui est aussi délégué syndical SUD chez SFR se défend : "Licenciements boursiers, non, c'est plus compliqué que ça, c'est un terme générique..."


CFDT

"Je partage leur inquiétude, je comprends leur colère, a déclaré mardi matin le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, sur BFMTV-RMC. Mais une loi contre les licenciements boursiers, il faut bien savoir de quoi on parle. Moi, je ne sais pas ce qu'est un licenciement boursier."

"Ce que je sais, c'est que des entreprises parfois font des licenciements qui ne sont pas justifiés économiquement et dans l'accord que nous avons signé, ces licenciements sont encadrés", a-t-il dit. Selon M. Berger, l'accord du 11 janvier "est une bonne base et ça, il faut d'abord le retranscrire dans la loi. Ce qu'il faut rajouter, c'est une loi sur la reprise des sites."

Le problème est que seules les entreprises distribuant des dividendes sont concernées, ce qui n'est pas le cas de la majorité des entreprises tricolores. Et que seuls les licenciements sont pris en compte. Or l'exemple de SFR ou de Renault montre qu'il existe bien d'autres moyens de "dégraisser".


Tout ce qui est un peu structuré, et a bâti une hiérarchie, semble finir toujours un jour ou l'autre par ne plus être fidèle à la représentation des personnes qui en constituent le socle. 
Pas étonnant dès lors, que Mme Parisot fasse l’éloge de l’accord signé par les syndicats traitres. Selon elle : « il marque l’avènement d’une culture du compromis après des décennies d’une philosophie de l’antagonisme sociale. »

C'est le fonctionnement de l'économie néo-libérale : Les entreprises mondialisées ne plus disposent que d'une seule variable d'ajustement : l'emploi et les salaires. Donc en sus des marchandises, elles produisent aussi du chômage et réduisent la monnaie circulante. C'est pas grâve docteur FRIEDMAN, c'est l'État qui est chargé des conséquences, et non pas les entreprises, qui peuvent alors s'adonner très calmement à l'évasion ou à l'optimisation fiscale.

On me confirme aujourd'hui que le Gouvernement supprime 8500 emplois dans la Défense (exactement le même nombre que Renault...) . Je supplie M. Montebourg de nationaliser la Défense. ou à défaut, de trouver un repreneur....


Loi contre les licenciements boursiers : les ambiguïtés du combat syndical

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