lundi 10 décembre 2012

Lions Rhinocéros : Tout doit disparaitre car tout a un prix (élevé)


Les lions d’Afrique vont mal


Les lions d'Afrique sont aujourd'hui à peine plus de trente mille, contre environ cent mille il y a cinquante ans.
Les lions d'Afrique sont en train de devenir bien malgré eux un symbole de l'érosion de la biodiversité.

Leurs effectifs ont chuté d’environ deux tiers en cinq décennies…
C’est une espèce incontournable de la biodiversité. Tellement illustre, tellement admirée et respectée depuis toujours qu’on a grand peine à croire qu’elle puisse un jour disparaître. Et pourtant…
Le lion, oui le lion, surnommé « le roi de la jungle », n’échappe pas lui non plus à la crise écosystémique mondiale. L’exploitation agricole et l’urbanisation, deux phénomènes stimulés par un important accroissement démographique, entraînent en effet la destruction de son habitat.
Et si l’on en croit des chercheurs de la Duke University (États-Unis, Caroline du Nord) auteurs d’une étude publiée ce mardi dans la revue internationale Biodiversity and Conservation, il ne subsisterait plus aujourd’hui que de trente-deux à trente-cinq mille félins sur le continent noir, contre environ cent mille dans les années 1960. Une hécatombe qui, une fois n’est pas coutume, ne serait pas le fait du réchauffement climatique, mais de la disparition de la savane, laquelle a perdu 75 % de sa superficie en l’espace d’un demi-siècle.

« Le déclin le plus marqué a été observé en Afrique de l’Ouest, où il n’en resterait que cinq cents », alertent également les spécialistes, qui se sont appuyés sur des images satellites haute définition de Google Earth, les estimations locales des populations de lions et les données disponibles sur la densité démographique pour aboutir à ce chiffre ô combien préoccupant. Leurs travaux ont par ailleurs été relayés par nos confrères de l’AFP, qui citent Stuart Pimm, professeur d’écologie à la Duke University et principal auteur du rapport précité selon lequel  « la savane évoque de vastes plaines ouvertes, mais en réalité, aujourd’hui, le défrichement et l’exploitation intensive des sols pour l’agriculture résultant de la rapide croissance démographique ont fragmenté ces espaces ou les ont dégradés. »

Les derniers rhinocéros d'Afrique menacés par l'explosion du braconnage


Le braconnage des rhinocéros pour leur corne, exploitée par la médecine traditionnelle asiatique, a augmenté de façon exponentielle depuis quelques années, mettant en péril le travail effectué depuis des décennies pour reconstituer la population sauvage de cet animal.

Les chiffres sont éloquents. Dans la seule Afrique du Sud, qui abrite entre 70 et 80% de tous les rhinos du monde, la courbe du massacre a grimpé en flèche: treize rhinos braconnés en 2007, 448 en 2011, déjà 200 pour les quatre premiers mois de 2012.

A ce rythme-là, met en garde le Groupe de gestion des rhinos (RMG) de la Communauté d'Afrique australe, le nombre de morts par an risque de dépasser prochainement le nombre de naissances. L'espèce s'engagerait alors sur la voie d'un inexorable déclin.

La nouvelle folie des jeunes

Les Vietnamiens fortunés ingèrent de la corne de rhinocéros, pensant qu’elle guérit de la gueule de bois. Une pratique dévastatrice pour ces animaux d’Afrique.


Les jeunes procèdent ainsi : « Je demande à mes meilleurs amis de me suivre dans une pièce pendant une fête. Je sors de la corne de rhinocéros et on en prend tous avant de retourner avec les autres », explique-t-il, ayant étudié le phénomène sur place.

Un nouveau rapport rendu par TRAFFIC, co-écrit par Tom Milliken, établit en détails le lien entre la demande croissante de corne au Vietnam, la corruption dans l’industrie sud-africaine du commerce d’espèces sauvages, les failles du système de régulation, les réseaux criminels sophistiqués et l’épidémie de braconnage.

Les nouveaux riches vietnamiens en quête de statut social sont devenus les plus grands consommateurs de corne de rhinocéros au monde, stimulant ainsi la demande et le massacre ininterrompu des rhinocéros d’Afrique du Sud.

Méfiez vous des corrompus du réchauffement climatique, ils servent à passer sous silence l'immense scandale de la pollution (des continents de plastique dans les deux principaux océans du globe par ex) et la non moins scandaleuse quasi-extermination d'espèces entières d'animaux pour le plaisir de quelques débiles sans âme...






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