jeudi 11 octobre 2012

Mediapart blacklisté par Bercy


Régalez-vous, c'est Médiapart qui offre !

source : A toi l'honneur !

Je ne vous présente pas Mediapart, le journal d'Edwy Plenel, ardent soutien de hollande pendant la campagne présidentielle, contempteur ( c'est un euphémisme ) de Sarkozy, donneur de leçon devant l'éternel, le j'accuse sans preuves formelles des temps modernes, journal boboïde bien à gauche donc...

Laurent Mauduit est l'un des co-fondateurs du bouzin et il n'est pas content. Il a été blacklisté par Moscovici et Cahuzac; à la diète, privé d'interviews et de " off ". C'est fou, non ! Et le pire, c'est qu'on ne comprend pas vraiment pourquoi. Peu importe. Voilà cependant, et exceptionnellement en accès libre, ce que dit Mauduit de la façon avec laquelle Bercy et nos ministrions traitent la presse... de gauche !

" Black listé ! Le terme n’est pas trop fort puisque de l’aveu même de la chargée de communication de Jérôme Cahuzac, elle a organisé quelques rencontres individuelles et des déjeuners de « clubs de journalistes » avec le ministre : « quatre en tout en cinq mois ». Et Mediapart n’a jamais été associé au moindre rendez-vous.

Au-delà de mon cas personnel, ces pratiques sont donc préoccupantes, car elles suggèrent que Pierre Moscovici et Jérôme Cahuzac sont assez peu sensibles à l’aspiration démocratique à la transparence et poussent Bercy dans ses tendances spontanées : être une forteresse opaque et inaccessible, plutôt qu’une maison de verre, accessible aux citoyens comme aux journalistes. Au-delà de ma petite personne, c’est le message subliminal qui transparaît de ces pratiques : journalistes, vous n’êtes pas les bienvenus à Bercy !

En résumé, Mediapart ne demande encore une fois aucun traitement de faveur. Voulant faire un journal libre, honnête [ on s'marre, ndlr ] et indépendant, nous revendiquons juste un accès identique et transparent pour toute la presse aux sources d’information. Et donc y compris pour Mediapart, quand bien même certaines de nos enquêtes pourraient froisser quelques susceptibilités ou irriter quelques pouvoirs.

Mais c’est la règle d’une démocratie exigeante : pour que les citoyens soient éclairés, il faut une presse qui puisse faire correctement son travail. Si Pierre Moscovici et Jérôme Cahuzac ne le comprenaient pas et si la situation présente perdurait, ce serait préoccupant. L’indice, en quelque sorte, d’une culture démocratique de très basse intensité. "

Savoureux, non ?

On passera sur les qualités formidables dont s'affuble l'auteur et donc son journal.

Je n'ai pas souvenir que, dans le passé, Merdapart  ait eu à se fendre d'une si belle plainte vis à vis du pouvoir en place... 

Après Jean Quatremer de Libération qui se plaignait il y a peu des difficultés de la presse pour discuter le bout de gras avec le nouveau pouvoir, Laurent Mauduit aujourd'hui.

Le changement, c'est maintenant !

A toi l'honneur !: Régalez-vous, c'est Médiapart qui offre !

Aucun commentaire: