lundi 22 octobre 2012

En route vers le prinptemps français avec François Hollande ?


"Les Français n'attendront pas longtemps que le gouvernement revienne à la raison"


flecher83 :

 Il faudrait être sourd et aveugle pour ne pas s'apercevoir que, jour après jour, passé le temps de l'hébétude, le peuple de France est en colère. Il a exprimé le 6 mai, à une faible majorité mais majoritairement malgré tout, un désir de changement. Pas tant face à une politique mais à un homme décrié et vilipendé depuis cinq ans par des médias et des "penseurs" se croyant libertaires. 
Ceux-là même qui ont voulu la tête de Sarkozy s'aperçoivent maintenant que son successeur est un homme indécis qui les conduit à la décadence, à la ruine de notre pays, et à la transgression organisée et irrrémédiable de nos valeurs les plus anciennes. A gauche comme à droite, la révolte s'installe, mais plus encore elle dépasse tous les clivages politiques et sociaux traditionnels, de telle sorte que vont se réunir en une masse objective les mécontentements issus de tous les horizons. 

Malgré les contre-feux ici ou là allumés par les "stratèges" de l'Elysée, l'incendie se propage et il semble que rien ne pourra l'arrêter. Ecrasés par l'impôt et les conséquences du chômageauquel s'ajoute la crainte des intégrismes et de l'insécurité, les Français ne pourront pas attendre bien longtemps que les apprentis sorciers qui se sont emparés du pouvoir reviennent à la raison. 
Ils savent qu'ils ne pourront malheureusement rien en attendre et qu'ils n'adopteront jamais une politique résolument volontariste et tournée vers le redressement de notre économie par le travail, le mérite, l'abaissement des charges et la récompense due à ceux qui travaillent et non ceux qui profitent. C'est contraire à leur culture, leur ADN, leurs ambitions. 
Alors le printemps français est proche, même s'il ne ressemblera pas aux printemps arabes ni à la Révolution française. Il sera un mouvement de révolte et de refus, de résistance et de contres-pouvoirs, de lutte vers plus de vraie justice par de très profondes exigences de réformes structurelles fondées sur l'effort et le courage. 

La révolution française 2.0 avec françois Hollande ?



La France connait une situation qui n'est pas sans rapeller ce qu’à connu Louis XVI quand il essayait désespérément de réformer le vieux royaume vermoulu. Louis "Capet" n’ignorait rien de l'ètat des finances royales mais sans pouvoir y changer quoi que ce soit, tellement les opositions étaient fortes

Le blocage systématique des réformes est le problème politique majeur de son règne, le déficit croissant en est le problème économique principal. Le coût des travaux publics de modernisations (des routes par exemple) et l'endettement lié à la guerre (soutien aux États-Unis) rendent cruciale la question de la dette. Or, là aussi le roi pense qu'elle ne peut être résorbée que par de grandes réformes écornant certains privilèges.

Il importe de souligner qu’un gouvernement socialiste, n’ayant comme l’aurait dit Chateaubriand, ni rien appris ni rien oublié, aura tôt fait de se retrouver dans la situation de François Mitterrand sommé de choisir après trois dévaluations du franc entre 1981 et 1983, entre une sortie du système monétaire européen (SME) et la trahison des électeurs par la soumission aux règles européennes de politique économique. 


Absolutisme politique impuissant à faire des réformes




La France d’aujourd’hui n’est pas sans rappeler celle de la fin d’Ancien régime. La situation financière de l’Etat est assez proche de celle de la France d’alors. La situation politique aussi : un absolutisme politique impuissant à faire des réformes car soumis aux titulaires de rentes. Et le risque d’aujourd’hui est bien de voir les Français opter pour un nouveau Louis XVI, certes conscient de voir la France courir financièrement à la banqueroute mais impuissant à venir à bout des privilèges. Un Louis XVI coiffé certes d’un bonnet phrygien, car croyant conjurer les périls par une phraséologie révolutionnaire, mais entraînant le pays malgré lui vers l’effondrement. 
En 1900, le leader socialiste Jean Jaurès, jugeait Louis XVI « indécis et pesant, incertain et contradictoire » ; l' Histoire a retenu l'image d'un souverain faible et imprévoyant, prisonnier des intrigues de cour, naviguant au jugé, sans pouvoir jamais peser sur le cours des choses.

Mais à l’âge moderne, c’est vers la destinée de la Grèce que la France risque de se voir entrainée faute d’entreprendre les réformes qu’imposent les périls. Pas celle de Périclès, celle de Papandreou. 

 Une nouvelle révolution française avec François Hollande

Deux France au bord du divorce

Un clivage important est en train de diviser le pays.
Le fossé se creuse et les "avantages acquis" concédés à une part de la société qui est de moins en moins plus acceptés.
D'un côté, il y a ceux qui rejettent l'immobilisme, la dictature de la pensée unique, le corporatisme des élites toutes puissantes, et qui assument chaque jour leurs responsabilités et leurs propres erreurs, et qui ne rechignent pas à entreprendre même si ça doit mal se terminer. 
Des gens actifs et audacieux. Pas des humanistes à la manière de l'Abbé Pierre ou de Mère Theresa, mais des passionnés en rébellion contre le politiquement correct. 
De l'autre côté, beaucoup défendent l'héritage familial ou celui de l'histoire d'antan, un idéal d'uniformisation de la société, le culte du statut et des privilèges, et qui n'ont de cesse d' exploiter toutes les failles du système pour servir leurs intérêts égoïstes.
Des deux côtés, il y a des gens valables et des opportunistes. Mais, actuellement, il y a deux France difficilement réconciliables. À ceci, comme si ça ne suffisait pas, se rajoute le dégoût profond du parisianisme et de ses élites politico médiatiques. 
Nous avons donc une France au bord de la Faillite, une haute et petite élite privilégiée et méprisée qui bloque tout effort de réforme. Un chef d'état qualifié de "mou" dont les humoristes se gaussent en assurant que c'est sa femme qui le mène par le bout du nez.
Si ça ressemble pas à la fin de l' ancien régime...




Aucun commentaire: