mercredi 31 octobre 2012

Drogue : politiciens légalisez la ou fermez la !


Entre 1931 et 1953, six conventions internationales sont signées, 
toutes visant à renforcer la prohibition de l'usage et à sanctionner 
la vente.
La décolonisation place les pays européens dans un contexte 
ne profitant plus des revenus des ventes de ces produits, 
ils rejoignent la position des États-Unis visant à imposer 
une prohibition de ces substances. 
Cette situation où les pays en voie de développement de 
l'hémisphère sud sont stigmatisés comme producteurs de 
drogues et où les pays industrialisés de l'hémisphère nord 
sont les consommateurs persiste jusqu'aux années 1990, 
quand la mondialisation redéfinit les rôles des pays producteurs, 
qui deviennent eux-mêmes consommateurs, 
et des pays consommateurs, qui deviennent producteurs.
La prohibition des drogues favorise, en raison de l'illégalité de l'activité 
(achat des routes de transit, compensation à la prise de risque, commission de blanchiment 
d'argent), des prix élevés qui génèrent donc des profits supérieurs à d'autres marchés 
et rendent l'activité attractive.


DROGUE : SALLES DE SHOOT ET HYPOCRISIE
SALLES DE SHOOT ET HYPOCRISIE dans société shoot-300x224Le marché de la drogue représente des milliards et sert de financement à différentes activités officielles et non officielles. C’est parfois avec l’argent de la drogue que des gouvernements dit « démocratiques » financent des activités illégales ou des groupes insurrectionnels dans différentes parties du globe. C’est également pour cette raison que combattre réellement les réseaux maffieux de ce narcotrafic est compliqué et pratiquement impossible. Lorsque Bernard Tapie était ministre de la ville, il avait dit à peu près ceci: « si vous ne voulez plus de problème avec le trafic de drogue, il faut que la valeur marchande de la drogue soit égale à zéro! »; Ensuite il a commencé lui-même à avoir des tas de problèmes, peut-être pas seulement à cause de cela, mais quand même ! Car l’on touche là, à la base du financement de beaucoup, beaucoup de chose … et peut-être même dans le petit monde des partis politiques ???
Enfin un des aspects et non des moindres est que ce trafic fait également vivre de nombreuses personnes dans les quartiers populaires. L’argent de la drogue occulte l’absence de volonté politique pour  résoudre les difficultés rencontrées dans les cités. Ce renoncement de l’Etat vis à vis de ces populations est éclipsé par l’apport de  l’argent généré par le trafic de drogue ; si cet argent n’existait pas, de nombreux quartiers risqueraient de passer de l’explosion potentielle à une explosion réelle. La vérité est que l’Etat et les différents gouvernements n’ont aucun projet économique pour pallier à ce trafic. Sans l’argent de la drogue l’Etat devrait faire face à ses responsabilités. Mais il est plus facile de fermer les yeux, et faire du buzz, en  organisant de temps à autre quelques interventions policières largement médiatisées. Malheureusement, ces opérations restent sans véritable suite et ne touchent pas au cœur du problème.
Les salles de shoot sont une vraie bonne fausse idée.  Il s’agit seulement d’offrir un lieu sécurisé où les toxicomanes pourraient venir inhaler ou s’injecter leur produit. Ce serait un lieu où des médecins, des infirmières et des travailleurs sociaux, informeraient les usagers sur les  dangers de la drogue, et comment en limiter  les risques. Ces salles fourniraient le matériel stérile : seringue, garrot, coton… mais  évidemment pas la substance elle même ! Donc, et c’est la que le bât blesse, le consommateur serait obligé de se débrouiller pour se procurer sa came : vol, trafic, prostitution, délinquance, rien ne changerait ! Sans compter que le produit ainsi obtenu auprès de différents dealers peut-être de mauvaise qualité et extra dangereux. Les salles de shoot sont donc de l’hypocrisie ; c’est un emplâtre sur une jambe de bois : on accompagne le système mais on ne le combat pas. C’est aussi démagogique que la volonté de certains de vouloir moraliser le capitalisme ! Mais j’ai bien peur que les plus virulents adversaires de la dépénalisation et de la légalisation des drogues, sont également ceux qui ont le plus intérêt à ce que rien ne change.
A l’époque du « produire français », L’Etat doit donc fabriquer et distribuer lui même la drogue à un prix bas afin qu’aucun toxico n’ai avantage à se la procurer par un autre système. S’il n’y a plus d’argent à gagner, les trafiquants et les dealers n’auront aucun intérêt à prendre des risques pour des clopinettes. C’est à travers un réseau de distribution et de fabrication pouvant garantir une drogue « pure et de bonne qualité », associé à des campagnes de sensibilisations, dès l’école primaire, sur les dangers que représente sa consommation que nous pourrons espérer sortir de cette spirale trafic-délinquance-violence-overdose et protéger nos enfants. Tomber dans le piége de la drogue n’arrive pas qu’aux autres, et tout ce que nous avons tenté pour le moment a été comme un coup d’épée dans l’eau. Alors il est temps de réfléchir différemment !
Yan HAMAR sur Conscience Citoyenne Responsable
Et sur les citées : LA BANLIEUE ET NOUS …
« Celui qui voit un problème et qui ne fait rien, fait partie du problème »…GANDHI

1 commentaire:

Anonyme a dit…

"Drogue : politiciens légalisez lA ou fermez lA" et non "là" …