dimanche 7 octobre 2012

Crise espagnole : Bientôt des chars dans Barcelone ?


Barcelone Madrid : rien ne va plus

La Catalogne espagnole est saisie d'une angoisse indescriptible tant elle sent que Madrid et le gouvernement central- vont vouloir leur faire payer très cher leur spécificité industrielle et leur besoin d’aide. 
Pensez-bien que la Catalogne est la Ruhr de la péninsule Ibérique ! Les Catalans donneraient cher pour être de l’autre côté des Pyrénées …
Le modèle économique Aznar est un trompe l’œil incroyable l’Espagne a été une machine à laver tout l’argent sale et pourri en provenance du Maroc et de l’Amérique Latine, dans l’immobilier tout y était coulé, déjà en 2005, des articles sur l’économie espagnole, décrivaient la présence prédominante de l’argent de la drogue et ces articles précisaient , à l’époque, une explosion à terme de cette bulle immobilière sale. 
Ces articles étaient écrits par des journalistes espagnols, américains ou anglais, pas français …Je lisais cela couramment dans Courrier International ou autres , et quant le mal est apparu je n’ai malheureusement pas été surpris ni les Catalans non plus ! 






On dirait 1936 !


« La Catalogne indépendante ? Il faudra passer sur mon cadavre et sur celui de beaucoup d’autres militaires ». C’est avec ces propos que, le 31 août dernier, le lieutenant colonel d’infanterie Francisco Alamán Castro a évoqué une éventuelle indépendance de la Catalogne. Et il a ajouté : « On ne va pas leur faciliter les choses. Bien que le lion semble endormi, ils n’ont pas intérêt à trop le provoquer, car il a déjà donné suffisamment de preuves de sa férocité au cours des siècles. Cette tourbe ne vaut pas grand-chose si on sait lui faire face ».

Dans le verbiage actuel qu’affectionnent certains, politiciens, ces déclarations ne sont pas les seules que nous pourrions qualifier d’ « antidémocratiques », de « putschistes » et d’ « antisystème ». Après la manifestation du 11 septembre  La porte-parole de l’UPyD , Rosa Díez, a invité le gouvernement à suspendre l’autonomie de la Catalogne si cette dernière utilisait les fonds d’aide à la région « pour financer sa sécession ». Le vice-président du Parlement européen et euro député PP Alejo Vidal Quadras n’a pas été en reste en demandant qu’un général de brigade, de préférence de la Garde Civile, prenne le contrôle des « Mossos de Esquadra »  afin de freiner le processus indépendantiste.

Le lieutenant colonel d’infanterie Francisco Alamán Castro a dit que « la situation actuelle ressemble beaucoup à celle de 1936 ». Toute une déclaration d’intention. Aujourd’hui, comme alors, notre démocratie, nos droits, notre futur sont menacés. L’enjeu est important. A quand des chars dans les rues de Barcelone ? Ce ne serait pas la première fois. Mais il y a une chose dont je suis sûre : c’est que le peuple ne restera pas silencieux. La chose la plus importante sera alors de ne pas se tromper d’ennemi et, tandis que nous luttons contre les franquistes mal recyclés, il faut nous rappeler que les intérêts de la majorité du peuple catalan n’ont que très peu de choses à voir avec ceux du Messie Artur Mas.


[Europe Solidaire Sans Frontières] A quand des chars dans Barcelone ?

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