lundi 20 août 2012

Vive Mélenchon quand même ?



100 molles journées
«Ce n'est pas parce que François Hollande veut être normal que la situation va le devenir.» Enfin une phrase censée de la part de Jean Luc Mélenchon. 
Le discours politique en France est un exercice tellement viscérale que rien n'empêchera des internautes paresseux de dénoncer l'éructation d'un crypto-bolchévique vendu... mais ceux qui réfléchissent vraiment pourront confronter par eux-mêmes les promesses du candidat Hollande aux actes du Président.

Extraits :
"Hollande a a dilué dans les sables des plages du Var le contenu insurrectionnel du vote de la présidentielle."

"on ne parviendra pas à nous faire confondre normal et social-libéral!"

La renégociation avec Merkel : "une comédie de négociation qui fut une capitulation"

Arnaud Montebourg : "il n'a pas fait voter la loi interdisant les licenciements boursiers. C’est une faute."

Manuel Valls le patron ? "Valls fait du Valls. Mais c’est Hollande le patron, non?"

L'UMPS est de retour
La manière de Hollande c'est l'étouffement lent. L'enlisement.Un vrai social-démocrate qui a déjà baissé le froc devant les messieurs de la City et de Wall Street.Pendant ce temps l'Histoire passe.
Personne n'est heureux de voir la situation se dégrader mais le fait est que c'est ainsi. Des milliers de chômeurs en plus, une hausse du coût de la vie jamais vue, une insécurité croissante, etc. C'est écrit. Hollande ou Sarkozy.
Quand un parti et un président de la république vont de concessions en concessions , d’adaptation en adaptation aux intérêts capitalistes et des financiers , peut on espérer la moindre changement pour les salariés les travailleurs dans les cinq ans a venir ? Vu l’expérience du PS et les sociaux libéraux européens au pouvoir. La réponse semble pratiquement enfantine.



Vive Mélenchon quand même ?
Mélenchon a appelé à voter  pour Hollande, pour la gauche, en espérant avoir assez de voix pour pouvoir peser. Mais il en a été autrement, cela devrait l'amener à s'interroger sur sa défaite aux législatives. Ce n'est pas parce qu'il y avait beaucoup de monde lors de ses meetings que les gens présents ont voté pour lui.
Il a peut-être perdu à Henin-beaumont et passe ses vacances chez hugo Chavez, mais il reste le seul à mettre les socialos devant leurs contradictions. Sans parler des licenciements boursiers, à quand la taxation à 75%? Jamais sans doute, une promesse de campagne bidon de plus : le changement c'est pas pour maintenant semble-t-il.
La seule erreur de Melenchon est d'avoir défié inutilement Marine Le Pen. 
Le vrai combat : défier et combattre la finance.

Jean-Luc Mélenchon : ce fut "cent jours pour presque rien" - leJDD.fr

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