mardi 31 juillet 2012

Gaz de schiste et fracturation hydraulique : seule la nation protège



La fracturation hydraulique, ou « fracking », est une technique pour extraire du gaz naturel dans des couches de schiste.


Cette technique est très controversée car des groupes de protection de l’environnement affirment qu’elle peut avoir pour effet de contaminer gravement et définitivement les nappes d’eau phréatiques.


- France : à l’issue d’un débat houleux et du fait d’une forte campagne d’opinion, le Parlement français a décidé, en juillet 2011, d’interdire l’utilisation de la principale technique d’extraction du gaz de schiste. Trois permis d’exploration ont été abrogés.


- Bulgarie : depuis janvier 2012, elle a rejoint la position française.


- Allemagne : les Länder attendent les résultats d’une étude sur l’impact environnemental avant de décider de poursuivre ou non les projets d’extraction.


- Pologne : rêvant de devenir le “Qatar de l’Europe centrale”, la Pologne a donné le feu vert aux premiers projets d’exploration, qui devraient débuter en 2013. Piotr Otawski, Directeur général adjoint pour la protection environnementale du ministère polonais de l’Environnement, a certifié que tout allait bien et s’est félicité en ces termes que la Commission européenne se refuse à édicter une interdiction de la fracturation hydraulique.


« La recherche de gaz de schiste a commencé en Pologne est mise en œuvre avec le respect de toutes les exigences environnementales qui découlent de la réglementation de l’Union européenne.
Tous les aspects de la recherche de gaz analysés à ce jour indiquent que le processus est mené en conformité avec la loi et ne pose pas une menace pour l’environnement.
Nous sommes d’accord avec l’Union européenne que l’actuelle réglementation européenne assure une efficacité exceptionnelle pour la protection de l’environnement lors de la recherche pour le gaz de schiste."



Une commission européenne sous influence


Si les États-Unis avaient interdit le « fracking » sur son sol, la Commission européenne l’aurait interdit aussi en Europe.


Mais comme le Maître américain a donné le feu vert, le domestique européen a bien sûr aligné sa position, en se refusant à édicter la moindre interdiction, et en le faisant savoir.


Si, du fait du scandale qui vient d’apparaître aux États-Unis, ceux-ci se décident à être plus sévères et à attendre le résultat d’études réellement scientifiques avant d’autoriser toute nouvelle exploration, il est probable que la Commission européenne, en bonne exécutrice, avalera son chapeau et tournera casaque.


Elle se rappellera d’un seul coup que les articles 168 et 169 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) lui font théoriquement et juridiquement obligation de protéger la santé humaine et l’environnement.


Et les européistes, EELV en tête, viendront alors nous chanter les louanges de « l’Europe verte »…


Mais tout cela est encore du domaine de l’hypothèse. Officiellement, la Commission est toujours favorable à la fracturation hydraulique puisqu’elle laisse faire certains États en se refusant à édicter la moindre interdiction.


Contrairement à ce qu’affirme la propagande européiste, le niveau européen met en danger les peuples et l'environnement.
La prétendue « construction européenne » ne fait prévaloir que les seuls appétits des lobbys industriels et financiers.


N'oubliez jamais !


Quatre eurodéputés sont accusés d'avoir réclamé de l'argent pour déposer des amendements favorables.
Une pratique courante à Bruxelles: des amendements écrits par des lobbies sont repris tels quels par des élus européens. Le président du Parlement refuse que leurs bureaux soient perquisitionnés.


"Les élus qui sont corrompus attaquent le tissu même de notre démocratie. Il devrait y avoir une tolérance zéro pour toute forme de corruption"


euractiv.fr/


u-p-r.fr (Asselineau)

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