samedi 28 juillet 2012

Attaques de requins : Plaidoyer pour le Squale





Les attaques de requins sont recensées dans un fichier international qui fait état d’environ une centaine de cas d’attaques non provoquées, avec entre une à trois dizaines de cas mortels par an dans le monde. C’est dérisoire ! 
On compare souvent ces statistiques avec celles concernant les piqûres d’insectes et les morsures de divers animaux sauvages. Personnellement, je préfère la comparaison avec les cas de morsures de nos chers animaux « domestiques » : Ainsi, rien qu’en France, on enregistre 500 000 morsures par an (chiens, chats, chevaux, etc.), dont 60 000 exigent une hospitalisation, avec en moyenne 1,5 cas mortel/an.


Vive le Requin
QUAND le grand requin disparaît, il n’y a plus de crustacés et la qualité de l’eau en pâtit. Lorsqu’il n’y a plus de prédateur en haut de l’échelle alimentaire, le nombre des poissons appartenant aux maillons inférieurs augmente et les crustacés qui se trouvent en bas de l’échelle diminuent en quantités alarmantes. La disparition d’un prédateur terminal affecte toute la chaîne alimentaire et tout l’écosystème. 
 L’étude qui porte sur onze espèces de grands requins et sur 14 espèces intermédiaires montre que le nombre de poissons moyens, comme les raies, les roussettes et les petits requins, qui constituent l’alimentation des grands requins, augmente quand les grands requins disparaissent et ces poissons in­termédiaires consomment des bivalves comme les coquilles Saint-Jacques, les palourdes ou praires et les huîtres. À titre d’exemple, la mourine (une espèce de raie) est 20 fois plus nombreuse qu’en 1970, expliquent les auteurs de l’étude, et leurs proies qui sont des mollusques bi­valves ont réduit au point que les pêcheries commerciales de la côte Est des États-Unis en ont souffert et que la qualité de l’eau a décliné. Les mollusques qui filtrent l’eau en retenant les particules sont en effet des artisans de sa pureté."


Le requin n'est pas une caillera (sauf Joey Starr)

La nature n’est pas morale ou immorale donc à propos des requins, l’analogie avec "les racailles et les délinquants" est hors sujet, totalement consternante de connerie.
Les sujets de type marronnier qui font du sensationnel sur chaque aileron aperçu dans l’eau, attisent inversement des peurs idiotes. 


L'homme sur de lui et dominateur
L’homme semble admettre plus facilement de se faire mordre par son propre chien que par un requin lors de ses vacances sous les tropiques, où les mers ne sont pas sans danger .
 La médiatisation des cas d’attaques est plutôt une bonne chose, car l’information est un facteur important de la prévention. Mais il ne faut pas blâmer les requins : ils sont dans leur milieu, c’est le touriste qui est un envahisseur .
 Faudrait-il vider la mer des requins qui y vivent pour garantir la sécurité des sites touristiques ? 
Certaines réactions engendrées par les attaques de ces derniers mois sont stupides .
 Des pêches préventives (ou plutôt punitives) ont été faites à la demande des autorités locales, tuant nombre de requins et autres organismes marins, comme s’il s’agissait d’exorciser le mal en sacrifiant quelques requins sur l’autel de la rentabilité touristico-économique !"

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