dimanche 17 juin 2012

Crise bancaire en zone euro : Les dominos tombent les uns après les autres



Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne, Chypre : six États foncent vers un défaut de paiement total.

Espagne 
L’agence d’évaluation financière américaine Moody’s a abaissé mercredi la note d’endettement de long terme de l’Espagne de trois crans, à “Baa3″. Celle-ci se situe juste au-dessus de la catégorie “spéculative”, une sanction sévère pour le gouvernement de Mariano Rajoy.
le chiffre de 73,6% de dette publique pour l’Espagne en 2011 cité par l’article n’est là que pour faire illusion. Si on inclut toutes les garanties déjà faites par le gouvernement espagnol (à sa banque centrale, aux banques, aux communautés autonomes), on passe à plus de 120% du PIB. 


“l’Espagne n’a pas de problème de dette publique”? Alors pourquoi les taux sur sa dette publique battent ils des records historiques ?  

Chypre 
L’agence d’évaluation financière Moody’s a abaissé mercredi de deux crans la note d’endettement de long terme de Chypre à Ba3, l’enfonçant encore plus loin en catégorie spéculative.

Barroso se réveille
Considérant que l’Union Européenne était à un moment “crucial”, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a décoché de son côté des flèches en direction de “capitales” qui ne mesurent pas l’urgence de la situation.

“Nous avons un problème systémique devant nous, nous devons avoir un cap et le maintenir. Je ne sais pas si l’urgence est bien comprise par toutes les capitales aujourd’hui”, a-t-il déclaré devant le Parlement européen à Strasbourg.




Le temps est hors de prix
Plus le temps passe et plus on aggrave le problème. 
En attendant les créanciers empochent les intérêts de la dette calculés sur des taux toujours plus élevés. 
Pour l’instant ils gagnent car les dirigeants européens refusent d’envisager l’inévitable, préférant prendre le risque de devoir se passer la patate de plus en plus chaude jusqu’au défaut définitif. Solution qui sera d’autant plus difficile qu’elle sera tardive.


Il aura fallu 4 ans à Barroso pour reconnaître qu’il s’agit d’une crise systémique.
Quelle clairvoyance, quel courage politique !


L’incurie de nos gouvernants a laissé faire les banques, sans les avoir nationalisées. 
Défaut ou pas, l’addition sera salée pour le peuple, la cupidité faisant fi de la compassion !