mercredi 23 mai 2012

La zone euro entre recession et panique bancaire

Si l'Italie inquiète toujours les marchés, Espagne, leur donne des sueurs froides. La crise bancaire s'y aggrave de jour en jour. Le montant des pertes sur créances douteuses pourrait atteindre 260 milliards d'euros, d'après l'Institut international de la finance (IIF).
C'est la crise politique en Grèce qui a fait ressurgir le risque d'éclatement de l'euro. La crainte d'un retour à la drachme a déclenché une panique bancaire en Grèce: plus d'un milliard d'euros ont été retirés des banques en une semaine. 


La sortie de la Grèce de l'Euro démontrerait l'incapacité de l'UE à gérer une crise dans un pays qui ne pèse que 3% du PIB européen.
Demain ce sera l'Espagne et la fin de l'Euro.
Il faudra féliciter tous les incapables quoi ont voulu construire trop vite et en commençant par la fin cette Europe là.




L'Allemagne défendra ses intérêts
berlin ne souhaite l'explosion de la zone euro. En effet, l'euro lui permet d'avoir une monnaie sous-évaluée par rapport à ce que devrait être le deutsch mark. 
Cela lui permet d'exporter...chez nous, à côté de ça, elle est en suicide démographique, elle doit compenser le manque de main d’œuvre futur d'une manière ou d'une autre pour sauver son système.
C'est là, le tragique de la situation. L' Allemagne dépend d'un système qui nous est mortifère en termes d'emploi, de dette, d'acquis sociaux, et de souveraineté.
L'Allemagne a été largement aidée au lendemain de la guerre. 
N'oublions pas que sa défense (premier budget de la France durant la guerre froide), est prise en charge par l'OTAN.


L'Allemagne par une consommation interieure plus forte car les salaires ayant ete augmentes et aussi par le fait que ses exportations grace a son industrie se tournent de plus en plus vers les emergents pourrait dire le moment venu : Stop, je quitte la zone euro.




le FN avait raison ?
Dire que tout le monde rigolait au nez de Marine Le Pen quand celle ci annonçait la fin de la zone euro avant ou après l'élection présidentielle. 
Le pire c'est que ca va nous coûter cher (entre 100 et 150  milliards de perdu rien que pour la grèce d'après les économistes), sans compter l'effet domino sur l'Espagne et la France qui seront dégradées de plusieurs crans et devront se refinancer à des taux avoisinant ceux de l' Italie très rapidement, en bref l'engrenage irrémédiable, la pente fatale...

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