mardi 22 mai 2012

Georges Soros le visage de la finance spéculatrice


George Soros et ses potes des Hedge Funds (fonds spéculatifs/ ou d’investissements) qui ont lancé l’offensive sur la Grèce en lui rachetant sa dette à taux exorbitant.


interview de Myret Zaki, rédactrice en chef de Bilan, magazine économique suisse. 


La Grèce n’y est pour rien, ni les autres pays qui ont été attaqués par les Hedge Funds anglo-saxons.
George Soros est l’adversaire , il a un nom et un visage. Et il n’en est pas à son premier coup !
Je cite Wikipedia:
« George Soros a été critiqué pour avoir spéculé contre les bandes de fluctuation du SME (Système monétaire européen), qu’il critiquait comme enrichissant mécaniquement la spéculation et l’encourageant. Les bandes de fluctuations ont été élargies en juillet 1993, à 15% contre 2,25%, suite à ces spéculations, qui ont valu à Georges Soros un ressentiment important de la part de tous les partisans français du « franc fort », ainsi qu’en Grande-Bretagne, où il avait auparavant spéculé contre la livre.


Condamné pour délit d’initié dans l’affaire de la Société générale qui avait vu le gouvernement socialiste de la fin des années 1980 fermer les yeux sur la tentative d’OPA menée par Georges Pebereau et Robert Lyon, président de la Caisse des Dépôts, sur une banque privée, Soros s’est pourvu en cassation.


Ses détracteurs critiquent le rôle joué par Soros à travers son fonds d’investissement Quantum Fund, domicilié à Curaçao (Antilles néerlandaises) — un paradis fiscal régulièrement dénoncé par le Groupe d’action financière sur le blanchiment de capitaux (GAFI), qui regroupe plusieurs gouvernements, comme étant l’un des plus importants centres de blanchiment d’argent issu du narcotrafic. En opérant à partir de Curaçao, Soros n’a pas uniquement évité de payer des impôts, mais il a aussi caché la nature de ses investisseurs et l’utilisation de leur argent. Pour autant, aucune accusation de blanchiment n’a jamais été formulée contre lui. »


La méthode infernale
Il « suffit » que les acteurs financiers s’entendent, après avoir investit dans des titres types CDS, pour mettre en masse sur le marché les obligation d’un État pour que celui coule. C’est un mécanisme très simple d’offre et de demande. Si la dette grecque n’est pas en « vente » massivement sur le marché, cela signifie qu’elle se porte bien et que le pays peut donc emprunter à bas coup. Si d’un coup d’un seul, des acteurs se mettent à vendre toutes leurs créances grecques, c’est un signal envoyé au marché. La Grèce ne vaut plus rien, personne ne veut de sa dette, le coût de l’emprunt pour le pays grimpe fortement et le précipite dans une spirale infernale. 
Pour peu que vous ayez « investit » dans quelques titres vous prémunissant d’un défaut de paiement, dans de l’or, du franc suisse, tout ce que vous voulez en valeur refuge, tous les cours de ces valeurs bondissent, et vous spéculez ainsi sur chacun de vos « investissements » pour vous faire quelques milliards. Le malheur des uns, fait le bonheur des autres. 
Concernant l’euro, le terrain est très favorable à ce genre de petit jeu tant l’économie de la zone euro est intégrée. La Grèce va probablement déclencher un effet domino qui profitera à tous ceux qui ont orchestré la descente aux enfers de l’euro.