lundi 23 avril 2012

L' UE et Olli Rehn mettent en garde François Hollande

La commission européenne de Bruxelles n'aura pas perdu de temps, affolée qu'elle est par la teneur "gauchiste" des débats de l'élection présidentielle 2012.
Olli Rehn a averti le candidat à la présidentielle française François Hollande, contre la tentation de "faire trop de dettes". C'est un test majeur pour la règle d'or de l'union monétaire qui va se jouer en cas de gouvernement socialiste.


"Il est très important que les nouvelles règles économiques soient effectivement appliquées afin d'obtenir des résultats», a déclaré le commissaire aux Affaires économiques de l'UE , Olli Rehn, selon le "Financial Times Allemagne".

Contre la renégociation du traité
Et le commissaire de s’opposer vertement à l’idée défendue par François Hollande, d’une renégociation du traité budgétaire pour lui ajouter un volet croissance. « Nous avons d’autres possibilités de soutenir la croissance », a-t-il ajouté. Le Financial Time Deutschland cite également le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, selon qui il était nécessaire pour la France de respecter les règles budgétaires. Bref, l’Hexagone était la cible préférée ce week-end des grands décideurs du Vieux continent.


François Hollande leader du parti socialiste a annoncé dans son programme électoral qu'il mettrait fin à l'austérité de l'actuel président Nicolas Sarkozy. Olli Rehn l'a indirectement prévenu.
"Nous avons dors et déjà noté que la Belgique, Chypre, Malte, et la Pologne, ont adopté des mesures d' austérité budgétaires supplémentaires dès cette année pour atteindre les objectifs de déficits budgétaires promis».
"La Hongrie en a décidé autrement. La Commission a alors recommandé de suspendre les versements de ses fonds structurels, tant que le gouvernement hongrois actuel ne suivra pas les recommandation de l' UE. "


Au moins, ça à le mérite d'ètre clair : la commission européenne et son rabat-joie en chef en ont assez des tergiversations de Sarkozy et exigent que François Hollande prenne enfin les mesures libérales que l' UMP n' a jamais voulu adopter.
Si nous résistons, nous finirons comme Victor Orban traité de facho dans toute l' Europe.


La gauche c'est maintenant ?