mardi 13 mars 2012

Euro groupe : violente dispute à Bruxelles avec le ministre espagnol des finances



L' Espagne et l' euro , ça risque de ne pas ètre triste !
Le quotidien allemand FT Deutschland a relaté que le ministre espagnol de l'Economie, Luis de Guindos , et président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker , ont eu une "violente dispute" en raison du déficit excessif de l'Espagne.


Le différend entre les deux hommes au cours de la réunion de l'Eurogroupe (ministres des Finances de la zone euro) a duré plus d'une heure et a été très vif.
La nuit dernière Eurogroupe a exigé que l'Espagne limite son déficit public à 5,3% du PIB cette année, soit un effort supplémentaire de 0,5 point de PIB (environ 5 milliards d'euros), par rapport à l'objectif de réduction annoncé par le Premier ministre, Mariano Rajoy, lors de la dernière réunion du Conseil européen à Bruxelles le 2 Février.


Ce matin, avant la réunion de l'Ecofin (ministres des Finances à travers l'Union européenne),le ministre De Guindos a accepté de se conformer à ce nouvel objectif de déficit (5.3% au lieu de 5.8%) . 
"L'Espagne est absolument déterminé à réaliser l'ajustement budgétaire promis et également déterminé à accomplir les réformes structurelles necessaires" at-il ajouté en fin de réunion.
                                            Allez on fait la paix !


Cette "esclandre" entre le ministre espagnol inaugure peut-ètre le début d'une révolte au sein de la zone euro.
Les pays de l' euro du sud (et même la France !) souffrent d'une monnaie trop forte qui détruit leur économie. Ils sont contraints à l'appauvrissement ou à l'endettement.
Les Allemands ne sont pas plus satisfaits, bien que l' euro soit "calibré" pour servir leur économie.
Ce déséquilibre les entraîne, d'une manière ou d'une autre, à finir par payer pour les autres.
Le retour du Deutsche Mark règlerait bien des problèmes, au dernières nouvelles l' Allemagne serait favorable à cette option et l'aurait fait savoir des le primptemps 2010 mais Obama aurait refusé.
L'euro n'est pas seulement économique mais aussi une "idéologie politique" et c'est bien là le drame...