vendredi 10 février 2012

Bruxelles hausse le ton contre la Grèce, Athènes met en garde contre un risque d'explosion sociale



Les politiciens grecs ont conclu un accord jeudi sur les mesures d'austérité, mais, contrairement aux attentes, il n'ont pas réduit l'incertitude autour de la dette de la Grèce.


les ministres des Finances de la Zone euro, montrent à nouveau leur méfiance envers Athènes, qui a déja manqué plusieurs fois à ses promesses, et ont exigé des conditions nouvelles, pour que la Grèce obtienne un deuxième pret et évite le défaut.


"L'allocation de nouveaux fonds ne se fera pas tant que les conditions de l'Eurogroupe ne seront pas acceptées " - a déclaré aux journalistes le président de l'Eurogroupe, comprenant les ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker. 


Il a promis de convoquer à nouveau les ministres des finnaces le 15 Février, quand Athènes faura accepté toutes les conditions sans conditions.


La première des conditions est l'approbation par le parlement de la Grèce d'un ensemble de mesures négocié entre les autorités grecques et les représentants de l'Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international.




Vice-président de la Commission européenne, Olli Rehn s'est dit confiant sur le vote du Parlement grec. "L'avenir de la Grèce est dans les mains de ceux qui portent la responsabilité politique du gouvernement au parlement", - at-il déclaré.


La Grèce, a promis de réduire les dépenses publiques cette année de 3,3 milliards d'euros, mais l'UE exige qu'Athènes montrent exactement comment elle compte atteindre les objectifs d'économies budgétaires promis.


La troisième condition demandé par l'Eurogroupe et monsieur Junker,  consiste en  «de solides garanties politiques par les partis de la coalition eau pouvoir en Grèce." Ils doivent garantir par ecrit qu'ils appliqueront l'accord signé avec les créanciers après les élections d'avril 2012.
"Toutes ces mesures sont essentielles pour mettre en oeuvre en douceur le programme independament des prochaines élections" a déclaré Jean-Claude Juncker.


"Le fait que les ministres des finances européens aient retardé l'attribution de nouveaux fonds en Grèce, si de nouvelles mesures d'économie ne sont pas mises en œuvre, ce qui signifie encore plus d'incertitude à l'horizon" - a déclaré une source proche des négociations.


Selon le Financial Times, la taille du deuxième pret pour la Grèce restera fixé à 130 milliards d'euros, comme approuvé en Octobre 2011. Cependant, depuis lors, la situation économique en Grèce, a évolué en pire, et les experts de l'UE et du FMI, estiment que ce montant pourrait ne pas suffire. Dans le même temps, Berlin n'est pas disposé à augmenter le montant de l'aide, ce qui rend également difficile les négociations.


Les passions politiques
Selon le Wall Street Journal, lors de la réunion de l'eurogroupe, les ministres ont vivement critiqué leur homologue grec, Evangelos Venizelos pour les retards dans les négociations à Athènes.


Après presque une semaine de négociations continues, les dirigeants des principaux partis grecs avaient, à la dernière minute, conclu un accord sur les mesures d'austérité nécessaires pour obtenir une aide financière de l'UE.
La Grèce et la "troïka" (Commission européenne, BCE, FMI) ont convenu de réduire les dépenses de 1,5% du PIB, de baisser le salaire minimum de 22%, et de licencier d'ici 2015 de 150 000 emplois dans le secteur public, la réduction des pensions complémentaires de retraite est également exigé.


Le gouvernement a l'intention d'impliquer dans le programme convenu avec les créanciers au moins 50 milliards d'euros provenant de la privatisation.
Toutefois, dans les rangs du gouvernement grec, il ya eu de nouveaux signes d'une scission.
La démission du ministre du travail, Janis Koutsoukos, en désaccord avec un certain nombre de mesures prévues n'a pas amélioré l'ambiance délètère à Athènes.


Le taux de chômage dans le pays a atteint près de 21%, et la production industrielle continue de diminuer. Le salaire moyen dans le pays a chuté depuis 2009 de 15%. La baisse du PIB cette année devrait être de 5-6%.


Le chef du parti "Nouvelle Démocratie" Antonis Samaras, qui pourrait être le nouveau Premier ministre grec après les élections d'avril, a appelé les dirigeants européens à comprendre les difficultés des Grecs, parce que sinon le pays pourrait connaitre une explosion sociale. «Aucune nation ne peut survivre sans espoir d'apercevoir la lumière au bout du tunnel».

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