dimanche 15 janvier 2012

Grèce : la popularité du premier ministre papademos et des partis classiques a rétrécit comme une peau de chagrin


La crise de l' euro boulverse le paysage politique en Grèce.

En Grèce, de moins en moins d'électeurs sont disposés à faire confiance à leur premier ministre Lucas Papademos pour sortir le pays de la crise. 

Les conclusions d'une enquête d'opinion publiée par le journal d'Athènes  Kathimerini est sans appel pour l' euro compatible ministre Papademos.

La crise de la dette est en train de toucher le fond, et c'est dramatique. Même les socialistes, qui régnèrent jusqu'en Novembre 2011, se sont brisés sur le front de colère des électeurs.

62 % des sondés ne font pas confiance à Papademos pour résoudre la crise budgétaire dans laquelle se débat le pays depuis maintenant deux ans.

La pourcentage de mécontents a presque doublé dans les deux derniers mois. En Novembre 2011, seulement 35 % des grecs faisaient confiance au nouveau premier ministre. 

91% de la population sondée a exprimé son "insatisfaction" avec le travail des experts financiers du gouvernement.

Le Gouvernement Papademos bien que soutenu par les socialistes, les conservateurs et un petit parti d'extrème droite (sans que cela gène Bruxelles) est en train de toucher le fond de l'impopularité tandis que la Grèce touche le fond de l'insolvabilité. 

Pour les socialistes, l'enquête a révélé une rupture radicale avec sa base. S'il devait y avoir des élections prochaines dans la péninsule hellénique, seulement 14 %  (44% en 2009) du corps électoral voterait pour le PASOK. 
Les conservateurs, pour leur part, ne seraient pas en mesure de former un gouvernement seuls. Ils sont crédités de 30,5% (contre 34% en 2009). 

L' UMPS à la grecque est donc passé de 78% en 2009 à  44.5 % en 2011 : une véritable révolution politique à Athènes où les deux partis se sont toujours succédés au pouvoir.

En revanche, le Parti communiste et d'autres partis de rejet du système ont totaliseraient plus de 38 %. Les deux principaux partis auraient alors à s'appuyer sur un ou plusieurs partenaires en vue de former une coalition.
Un total de 1018 personnes ont été interrogées afin de sonder l'électorat grec.

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