dimanche 9 octobre 2011

DEXIA en faillite, états souverains dégradés, Paris et Berlin dans d'intenses négociations : les contribuables paieront-ils une deuxième fois ?

Lagarde à Paris: d'intenses négociations avant le sommet Sarkozy / Merkel 


Directrice du FMI, Christine Lagarde, a rencontré samedi à Paris le président Nicolas Sarkozy à la veille d'un nouveau sommet franco-allemand à Berlin pour résoudre la crise de la dette, après un déclassement de nouvelles notes pour l'Italie et l'Espagne .
Lagarde, qui préconisait depuis la fin août une recapitalisation des banques européennes, Nicolas Sarkozy a rencontré pendant une heure dans le palais présidentiel français, mais n'a fait aucune déclaration à la fin.
Le président français et la chancelière allemande Angela Merkel, qui divergent sur la recapitalisation des banques européennes, à Paris, ont essayé de trouver des positions communes, dimanche à Berlin.
La France a accepté l'idée d'une opération coordonnée en Europe, ayant répété pendant des semaines que les banques françaises resteraient solides, même en cas de faillite de la Grèce.
Le vendredi, la Commission européenne a déclaré qu'elle présenterait "dans les prochains jours", une proposition.


Les discussions vont s'intensifier à mesure que les agences de notation financière ne cessent d'annoncer des réductions des notes de banques américaines et, alimentant l'idée d'une diffusion dans toute l'Europe de la crise de la dette grecque.
La Belgique est désormais dans la ligne de mire. Le vendredi soir, Moody a déclaré qu'il a soulevé sa note en raison d'incertitudes sur l'avenir de la banque franco-belge Dexia. Paris et Bruxelles sont entré dans des négociations intenses sur l'avenir de la banque, devant un jury spécial prévu dimanche.


Ce dimanche se réuniront les Premiers ministres des deux pays, selon des sources proches du dossier.
Fitch Ratings, quant à lui, a dégradé de deux niveaux les notes de l'espagne et de l'Italie.
Le diagnostic reste le même: l'inquiétude croissante concernant la capacité des Etats fortement endettés à répondre aux échéances de la dette. Mais les préoccupations sont alimentées par le risque de défaut par la Grèce et les perspectives de croissance faible.


La principale crainte est que la crise financière européenne contamine l'économie réelle, ce qui plongerait l'Europe dans la récession.
"Il ya un risque que la crise s'aggrave et se propage", a admis le samedi, ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaub. Le résultat, d'avoir d'impliqué les banques dans le coût du sauvetage de la Grèce, a occasionné plus de 21% de pertes fiscales sur la dette privée des créanciers grecs.


Les associations des employeurs français, allemand et italien se sont fait écho samedi en exhortant à une plus grande intégration dans Européenne demandant la préparation d'un nouveau traité pour surmonter "les lacunes actuelles dans la zone euro."


La seule note positive de la journée a été que la troïka (Union européenne, Banque centrale européenne et le FMI) effectue une vérification des finances de la Grèce le résultat pourrait être «positif», mais «il ya encore beaucoup de travail à faire."
Cette déclaration pourrait ouvrir la voie à la livraison d'une tranche essentielle de 8 milliards d'euros sur l'emprunt accordé à athénes en 2010 pour éviter la faillite du pays.

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