Les déclarations de Dominique Strauss-Kahn au journal de claire Chazal sur TF1 a provoqué des réactions diverses et variées.
Il n'a pas écarté non plus la théorie du complot s'étonnant que les avocats adverses aient pu obtenir des informations que l'on a refusé à ses avocats...
Plusieurs socialistes, Jack Lang le premier, considerent que la vérité a parlé !
Pour le député du Pas-de Calais, DSK "a parlé la langue du coeur, de la vérité et de l'intelligence. (...) Il a montré ce soir avec éclat à quel point il était un homme d'Etat dont nous avons été provisoirement privés par la calomnie, l'injustice et le mensonge."
Idem pour le député de Paris, Jean-Marie Le Guen. Il a salué dimanche soir sur la "gravité" et la "force" des réponses sur TF1. Pour lui, DSK s'est exprimé avec "sincérité et force" en attaquant ceux qui auraient orchestré cette campagne calomnieuse.
Les anti-DSK :
L'avocat français de Nafissatou Diallo a suivi DSK sur TF1 qualifiant son intervention "d'opération de communication". "C'était une opération de communication totalement maîtrisée, sans aucune spontanéité, ni dans les questions, ni dans les réponses et maîtrisée y compris dans la gestuelle. On sentait une grande crispation".Il laisse entendre qu'au USA les questions qui lui seront posé lors du procès civil seront plus dérangeantes "Ce jour-là, il ne pourra pas esquiver alors qu'à ce jour, aucune question ne lui a été posée sur les faits", a-t-il conclu.
Douglas Wigdor, qui défends la femme de chambre a renchérit en soulignant que DSK n'a éclairci aucun faits survenus dans la chambre du Sofitel. "J'attends avec impatience de l'interroger sous serment, dans mon bureau" conclu t il .
Pour Anne Mansouret, la mère de Tristane Banon, c'est un "exercice de dramaturgie" "ll nous a raconté une très belle histoire sans donner les bases qui nous permettraient de savoir ce qui s'est réellement passé" ajoute elle.
A propos de l'affaire qui touche sa fille tristane Banon : "Il a dû être recadré par ses avocats et ne dit plus qu'il a tenté de l'embrasser".
DSK accuse l'Express d'ètre un "tabloïd"
Il a reproché au journal d'avoir publié ce qu'il dit etre "la fiche d'entrèe à l'hopital de la plaignante et non son rapport médical.
Christophe Barbier, réponds à DSK
"L'Express a toujours fait un travail d'investigation. Il ne s'est jamais écarté des faits". L'Express s'est contenté de reproduire le contenu "d'un vrai rapport médical". "Il nous accuse d'acharnement", a-t-il insisté. "Je ne vois pas en quoi, nous n'avons pas fait plus de Unes que les autres. Ou alors est-ce parce que nous avions fait une Une lors de l'affaire Piroska Nagy en 2008. On avait alors expliqué avant les autres qu'il avait un problème avec les femmes, chose qu'il a reconnue ce soir".
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