mardi 30 août 2011

Guérini répond à Désir : 'il a été lui-même condamné » en décembre 1998 à 18 mois de prison avec sursis et 30.000 francs d'amende pour avoir perçu des salaires fictifs


Ambiance au parti socialiste. Après une université d'été à La Rochelle assez animée entre les candidats à la primaire et un discours de clôture assez offensif, Harlem Désir s'est de nouveau mis sur le devant de la scène lundi après-midi. Le premier secrétaire du parti socialiste par intérim a en effet invité Jean-Noël Guérini à quitter le parti s'il était condamné par la justice. «S'il était mis en cause (...), pour des faits de la gravité de ceux qui sont évoqués -on parle d'association de malfaiteurs-, eh bien, je lui demanderai immédiatement de se mettre en retrait de ses responsabilités, de sa fonction de président de conseil général » comme  « de ses responsabilités au sein du Parti socialiste et de se consacrer à sa défense », a-t-il déclaré sur LCI.
La réponse du président du conseil général des Bouches-du-Rhône n'a pas tardé. Le Marseillais a déclaré lundi qu'il n'accepterait « pas d'être un bouc émissaire ». Jean-Noël Guérini raille par ailleurs l'ancien président de SOS Racisme, « ce professeur de morale » qui « oublie qu'il a été lui-même condamné » en décembre 1998 à 18 mois de prison avec sursis et 30.000 francs d'amende pour avoir perçu des salaires fictifs d'une association lilloise en 1986 et 1987. « Ce qui ne l'a pas empêché d'être élu au Parlement européen au printemps 1999 », ironise le sénateur socialiste dans un communiqué.

"Qu'il donne l'exemple..."

« Faut-il lui rappeler ce qu'est la présomption d'innocence et lui indiquer qu'une mise en examen n'est pas une condamnation? Pourquoi exiger de moi une démission qui n'a jamais été réclamée à bien d'autres élus, socialistes ou non? », argue Jean-Noël Guérini.

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